Macron candidat : «Faire remonter les volontés citoyennes»

  • Thomas Mogharaei, directeur de cabinet du maire de Rodez, est le référent en Aveyron du mouvement « En Marche » initié par le désormais candidat Emmanuel Macron.
    Thomas Mogharaei, directeur de cabinet du maire de Rodez, est le référent en Aveyron du mouvement « En Marche » initié par le désormais candidat Emmanuel Macron. Archives CP
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Christophe Cathala

Politique. Thomas Mogharaei, 26 ans, directeur de cabinet du maire de Rodez, est le référent pour l’Aveyron du mouvement « En marche ! », initié par l’ancien ministre de l’économie, qui a officialisé hier sa candidature à l’élection présidentielle. 

Thomas Mogharaei, 26 ans, directeur de cabinet du maire de Rodez, est le référent pour l’Aveyron du mouvement « En marche ! », initié par l’ancien ministre de l’économie, qui a officialisé hier sa candidature à l’élection présidentielle.

Quand les Aveyronnais se sont-ils mis en marche derrière Emmanuel Macron ?

Le mouvement a été créé en avril, et dès le mois de juin, nous avons pu constituer les listes d’Aveyronnais qui ont spontanément adhéré au mouvement, sur les sites internet mis en place à cet effet.

Combien êtes-vous aujourd’hui ?

« En marche » compte à ce jour 260 adhérents en Aveyron.

Comment travaillez-vous ?

Nous avons constitué un « noyau dur » composé d’une dizaine de bénévoles engagés - mais ils sont chaque jour plus nombreux à nous rejoindre - et beaucoup de travail a été fait. Dès juin, nous avons organisé des rencontres, ouvertes à tous, pour donner des nouvelles du mouvement, avoir un suivi que j’ai relayé vers Paris, avec des moments forts comme la visite d’Emmanuel Macron en août à Rodez. En fait, on essaie de se voir une fois par mois.

Pour faire quoi au juste ?

La Grande Marche, à travers tout le pays, a permis d’établir un diagnostic des préoccupations des Français. Nous étudions tous ensemble de ce « grand sondage » en quelque sorte, on discute des retours issus de ces questionnaires, à travers des formats qui permettent de faire remonter nos idées au niveau national. « Qu’est ce qu’on peut faire de mieux », tel est l’objectif qui nous anime. On étudie le projet, le programme d’Emmanuel Macron, pour le confronter, par exemple aux réalités aveyronnaises. Le plus important, c’est que les gens s’approprient les idées, pour les discuter, les faire évoluer. Et ça fonctionne bien...

Faut-il attendre des changements dans cette démarche depuis l’officialisation de sa candidature ?

Nous avons déjà bien avancé. Bien sûr, désormais les choses vont s’accélérer. Il existait jusqu’alors une attente des citoyens, qui voulaient être sûrs qu’Emmanuel était vraiment indépendant. Maintenant c’est fait. La volonté de peser dans les suffrages est très forte sur le fond.

Vous allez faire campagne pour réunir des parrainages d’élus aveyronnais nécessaires à valider sa candidature ?

Ce n’est pas l’objectif prioritaire. Non, vraiment, ce qui est le plus important à nos yeux c’est de faire remonter les volontés citoyennes.

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