Rodez : 72 producteurs ouvrent «Pays’en direct» ce mercredi

Ca y est ! La maison de producteurs va enfin ouvrir ses portes. Mercredi 7 décembre, à 14 heures précisément. Après trois années de réflexions, de tergiversations, parfois de coups de gueule, un groupe de 72 paysans, avec le soutien de l’association pour la promotion du bio en Aveyron (Apaba), animera cet espace de vente directe de produits du terroir, à grande majorité bio.

"Cela devenait urgent de se lancer. Des exploitants qui s’investissent beaucoup dans le projet de maison commune commençaient à s’essouffler", témoigne-t-on du côté de l’Apaba. "Nous avons des producteurs qui se sont installés pour ce point de vente. Et d’autres ont pris l’option d’augmenter leur production en ce sens. On courait à la catastrophe si l’on n’ouvrait pas rapidement", complète Anne Vincent, une des 72 productrices.

Car ce point de vente collectif, appelé « Pays’en direct », n’est qu’une première concrétisation du grand projet qui anime le groupe. A savoir la maison commune. Soit un espace collégial regroupant différents organismes et associations.

700 références

En attendant, cet espace de vente directe sera installé dans l’ancien magasin Ruthéna, situé à l’entrée de la zone de Bel Air, à Rodez. Du mercredi au samedi, de 10 heures à 19 heures, les clients pourront donc s’approvisionner en fruits, légumes, viandes, volailles.

"Nous avons tout mis en œuvre pour proposer la gamme la plus large de produits", explique-t-on à l’Apaba. "Ce ne sont pas moins de 700 références que nous posséderons. Et la gamme pourra s’élargir", dit Anne Vincent. De même, ce sont les producteurs eux-mêmes, à la faveur d’un roulement, qui animeront cet espace de vente, permettant ainsi aux consommateurs de côtoyer les producteurs.

"Nous jouons la carte de la transparence. Dans le magasin, le client pourra accéder aux références de chaque producteur, et au mode de production. Nous avons un cahier des charges très pointu", souligne la productrice. Le projet de « Maison commune » pose donc, en quelque sorte, sa première pierre. De quoi insuffler un nouvel élan à ces producteurs qui comptent bien donner un véritable essor à leur maison commune. "La belle aventure continue", souffle Anne Vincent.

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