Josselin Croizier : «Pas de limites» pour la Ronde de Noël ce dimanche

  • Coureur à pied depuis sa plus tendre enfance, Josselin Croizier, maçon tailleur de pierre installé à Balsac, vivra dimanche son baptême du feu à la tête de l’épreuve.
    Coureur à pied depuis sa plus tendre enfance, Josselin Croizier, maçon tailleur de pierre installé à Balsac, vivra dimanche son baptême du feu à la tête de l’épreuve. José A. Torres / Centre Presse Aveyron
  • programme animations sportives Rodez pour Noël                   sportanimation
    programme animations sportives Rodez pour Noël sportanimation PIXROD Olivier Courtil
Publié le
Maxime Raynaud

Dimanche prochain, la course ruthénoise soufflera sa 11e bougie. Un anniversaire un peu spécial puisque marqué par la première à sa tête d’une jeune équipe, présidée par Josselin Croizier. Le trentenaire évoque le passage de témoin avec l’historique Michel Espinasse, ses attentes et une philosophie qu’il tient à conserver. Entretien.

Comment s’annonce cette 11e édition de la Ronde de Noël ?

Bien ! Nous avons déjà pas mal d’inscrits, entre 300 et 350. On ne limitera pas mais disons qu’il y a une barre à 1 200 ou 1 250 coureurs sur le 8 km. De toute façon, on n’a pas plus de dossards (rires). Ce sera votre première à la tête de l’épreuve.

Considérez-vous ce baptême comme un véritable test ?

Oui et un gros test. Si on passe le cap des 1 000 coureurs, ce serait très bien. On compte beaucoup aussi sur les enfants.

Quelles sont les nouveautés ?

Cette année, nous avons noué un partenariat avec les Pep12 (Pupilles de l’enseignement public), une association qui regroupe des jeunes et des adultes handicapés. On veut faire connaître ces centres pour le centenaire de l’organisme. Ce sera au travers d’un stand mais aussi de leur participation sur la course et la rando parmi les valides. Des « Joëlettes » (fauteuil pour personne à mobilité réduite porté par plusieurs « valides », NDLR) participeront également. Ce côté solidaire nous correspond. Notre but, ce n’est pas l’argent. On met aussi l’accent sur l’aspect écologique avec, pour la première fois, des « écoverres » distribués afin d’enlever tous les gobelets.

Le parcours reste donc identique ?

Nous avons procédé à une petite modification sur la course 8 km. Au niveau de la place du Bourg, on ne remontera plus vers la préfecture mais vers la mairie, avec un passage à l’école de musique avant de retrouver la place de la Cité via la rue de Bonald. Il semble que cette 11e Ronde de Noël se dirige comme les précédentes éditions vers un succès.

Comment expliquez-vous que cette manifestation plaise autant ?

Évidemment, je l’explique déjà par la mode actuelle du running. Puis, cette distance de 8 km est véritablement appropriée aux débutants. Regardez, le tour de Layoule, c’est entre 5 et 6 km. Nous, avec 8 km, on se situe entre Layoule et le 10 km qui est un vrai cap psychologique. La convivialité, également, explique que 200 personnes supplémentaires s’invitent chaque année sur la manifestation. Le bouche-à-oreille donne envie. Et je ne parle pas de l’incontournable bonnet de Noël qui est distribué (rires).

Quelles sont les limites que peut rencontrer l’épreuve ?

On ne s’en fixe pas. Si on peut arriver à 2 000 participants, tant mieux ! Bien sûr, cela suppose d’autres soucis logistiques. Mais on a déjà bien travaillé de concert avec le service des sports de la mairie de Rodez et la police municipale.

De quoi sera fait le futur ?

D’abord, on veut rester convivial. Je n’ai pas envie que cette course devienne un business. Je le répète, le but, ce n’est pas de faire du fric. Si on peut faire des meilleurs lots à l’inscription, tant mieux. Mais en premier lieu, on se doit de faire perdurer cette ambiance-là.

Diriez-vous donc que la volonté est de préserver ce que vous a légué Michel Espinasse, créateur de l’épreuve et président de l’organisation jusqu’à l’an passé ?

Bien sûr ! Michel est très bon pour créer cette convivialité. Il a bâti quelque chose de beau. J’en parlais précédemment mais rien que cette idée d’une course de 8 km, c’était lumineux. Les gens ont toujours envie de le redécouvrir. À nous de continuer de donner du « peps ». En étudiant des propositions de parcours, déjà. Mais la priorité, c’est que cela reste plat et pour tout le monde.

Lorsque Michel Espinasse vous a proposé de reprendre le flambeau, avez-vous eu peur ?

Oui. Je ne voulais pas le faire seul. C’est pour cette raison que j’ai contacté des copains. Je ne vais pas le cacher, il y a eu un moment de flottement. Mais on s’est dit que c’était un beau challenge. Et qu’on ne voulait pas qu’après dix ans d’investissement, ça parte ailleurs. On savait que ce serait dur. Michel a une telle aura... ça peut faire peur. Le dimanche de la course, je serai comme ça (il montre ses mains tremblantes) (rires). Heureusement, il sera encore là. Il ne nous a pas lâchés. C’est un très grand monsieur.

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