A Toulouse, le festival Rio Loco aux rythmes de l’océan Indien
Le festival de musique du monde Rio Loco, qui attire chaque printemps 100 000 personnes à Toulouse, invite pour sa 23e édition les îles de l’océan Indien, à travers un «kaléidoscope» de rythmes créoles et de traditions métissées.
Créé en 1995, le festival, qui se déroule du 15 au 18 juin, met à l’honneur le séga de l’île Maurice, le maloya de la Réunion ou encore le salegy de Madagascar, autant de genres musicaux hérités des chants d’esclaves ou de rites populaires.
Pour la première fois hors de Maurice, Rio Loco présentera, sur la prairie des filtres en bord de Garonne, un groupe de chanteurs de variété créole, qui menaient des carrières solo.
Créé de toutes pièces à la manière de Bueno Vista Social Club, Koool Kreol Konnektion réunira sur scène vendredi, Ti Lafrik, Georgie Joe, Menwar, Catherine Velienne et Marie-Josée Clency, pour honorer la mémoire du séga reconnu comme patrimoine culturel immatériel par l’Unesco.
«C’est une histoire de diversité d’ethnies, de langues, de cultures et de religions», a le directeur du festival, Hervé Bordier. «Tout le propos du festival est d’offrir une sérénité, une générosité» héritées de ces îles où passait la route des épices, a-t-il ajouté. «Un festival de partage, qui offre une curiosité sur les cultures du monde».
Outre sa programmation musicale, Rio Loco propose de nombreuses passerelles avec les arts visuels et traditions populaires, à travers expositions, ateliers et animations diverses. Dimanche, en clôture, le festival offre notamment une course de pneus, tradition ludique née au bord des routes de Mayotte, qui sera proposée aux enfants toulousain
Pour la première fois hors de Maurice, Rio Loco présentera, sur la prairie des filtres en bord de Garonne, un groupe de chanteurs de variété créole, qui menaient des carrières solo.
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