Délinquance : des chiffres à la baisse en Aveyron

  • Les cambriolages, et ceux concernant les résidences secondaires, repartent à la baisse dans le département.
    Les cambriolages, et ceux concernant les résidences secondaires, repartent à la baisse dans le département.
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Centre Presse

L’Aveyron est un territoire sûr ! Voici l’enseignement à tirer à la suite de la révélation des chiffres concernant la délinquance pour l’année 2017.

Une année particulièrement encourageante pour le département. Alors que les données nationales et régionales connaissent une très légère hausse (+0,77%), celles enregistrées au niveau local confirment une tendance à la baisse (-2,66%). En douze mois, le nombre d’infractions relevées est passé de 8686 à 8455 actes relevés, soit 30,41 faits pour 1 000 habitants, le deuxième total le plus faible de l’Occitanie derrière la Lozère (28,67).

Comment expliquer que l’Aveyron puisse s’en tirer mieux que certains de ses voisins occitans ? Le travail mené par les forces de l’ordre sur quelques indicateurs sensibles n’y est pas étranger. La communication autour des cambriolages porte ses fruits, avec une baisse de 6,10 % (de 1017 à 955). Les campagnes d’affichage mettant en garde contre les vols avec violence (de 84 à 71) ou avec armes blanches (-42,86%) connaissent un effet plus que positif à l’échelle locale.

L’épineux dossier des vols de véhicules à moteur devient moins problématique, grâce à une diminution de 8,36 % (de 873 faits en 2016 à 800 en 2017), en particulier sur les deux-roues (de 128 à 85 en deux années).

Autre motif de satisfaction, les violences physiques crapuleuses, elles aussi en chute de 14,88 % (de 168 à 143) en une année.

La baisse générale des infractions ne masque pas pour autant l’inquiétante hausse d’indicateurs plus actuels. L’Aveyron n’échappe pas à une spectaculaire augmentation des violences sexuelles. Un bond de 14,81 % (de 135 à 155) et une explosion des viols sur des personnes majeurs (de 14 à 25). Médiatisation croissante de faits similaires ? Libération de la parole des victimes ? Rien ne permet, pour le moment, d’expliquer les données aveyronnaises 2017.

Les questionnements sur une possible révision de la législation en matière de stupéfiants prend également tout son sens. Eu égard à la hausse de 20,09 % (de 597 à 765) enregistrée l’an passé dans le département, et plus précisément sur l’usage et la consommation de certains produits (+17,25%).

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