Portrait. Thibaut Dijols emporté par une «vague magique»

Le bonheur prend le pas sur la fatigue. Rincé après dix jours intenses, Thibaut Dijols peut enfin souffler. Lui qui reprendra la route de l’Aveyron, aujourd’hui, en compagnie de Haute et Olympe, ne goûte pas son plaisir d’avoir bénéficier d’une exposition médiatique inimaginable. Malgré quatre heures de sommeil par nuit, il avoue avoir surfé sur une « vague magique ». « J’ai pris un maximum de plaisir à faire ce Salon. Personne ne peut savoir quel bonheur on peut avoir quand on ressent autant d’attention de la part des médias, des politiques et du public. »

Si ses journées ont été rythmées par l’entretien de ses bêtes, les visites officielles, les obligations médiatiques et bien d’autres sollicitations, l’éleveur de Curières n’en a pas moins profité pour décompresser. Et s’étonner parfois qu’on puisse le solliciter pour faire des photos avec lui ou qu’on lui demande même un autographe. « Des gens voulaient que je leur signe des dédicaces. Ca me dépasse un peu, surtout que je ne suis rien d’autre qu’un éleveur. Mais j’ai trouvé cela à la fois marrant et touchant ». L’Aveyronnais s’est même amusé, à certains instants, à prendre un peu de recul et à observer le stand où se situaient Haute et son petit, pour voir l’ampleur de cette effervescence autour de l’égérie 2018.

Mais il ne rechignera pas, ce soir, à « rentrer » au pays pour retrouver son Aubrac et ses 130 vaches. « En étant ici à Paris, j’ai parfois eu l’impression d’être coupé de mon territoire. Il y a un petit manque qui se crée malgré cette semaine de folie ». Il n’oubliera pas de décompresser un peu, de remercier ses amis qui l’ont accompagné tout au long du Salon. Avant de poursuivre une année assez riche pour lui et Haute.