Foot : les voyages formeront-ils les ambitions du Raf ?

  • « J’aime beaucoup le fait d’enchaîner trois déplacements. C’est comme en NBA, tu pars en voyage. Tu es avec ton groupe pendant deux-trois jours, dans ton coin, tu fais ta petite vie. C’est bien, d’autant plus que les joueurs pensent la même chose », a confié Laurent Peyrelade, hier (Photo Jean-Louis Bories)
    « J’aime beaucoup le fait d’enchaîner trois déplacements. C’est comme en NBA, tu pars en voyage. Tu es avec ton groupe pendant deux-trois jours, dans ton coin, tu fais ta petite vie. C’est bien, d’autant plus que les joueurs pensent la même chose », a confié Laurent Peyrelade, hier (Photo Jean-Louis Bories)
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Centre Presse / Romain Gruffaz

En s’imposant à la maison face à l’Entente Sannois Saint-Gratien, il y a une semaine (1-0), et en consolidant ainsi sa deuxième place au classement, le Raf s’est offert la possibilité de partir l’esprit libre, en ayant tout laissé en ordre derrière lui, lui qui va disputer ses trois prochaines rencontres à l’extérieur : à Lyon, ce soir, à Boulogne-sur-Mer, vendredi prochain, et à Chambly, le mardi 20 mars, en match en retard.

Une situation confortable et peut-être l’amorce de quelque chose d’excitant, à dix matches de la fin du championnat (dans le cas de Rodez), bien que Laurent Peyrelade ait volontairement entretenu le flou, en se limitant à dire, hier, en conférence de presse :

« Il faut rester en haut de la vague, avec Grenoble, le plus longtemps possible. Tous les week-ends, des équipes vont se noyer car tous les week-ends, il y aura un match de moins. à un moment donné, fatalement, il y aura des confrontations directes et certains vont y laisser des plumes. On est dans une course à élimination directe. »

En recyclant le thème de la course, qui lui est si cher lorsqu’il s’agit de mettre l’enchaînement de tout ou partie des matches en perspective, et en le caractérisant de la sorte, l’entraîneur ruthénois a indiqué ce que sa formation devait accomplir au cours des prochaines semaines, lui qui n’a pas caché avoir eu « l’impression » que les jambes de ses joueurs « revenaient ».

« Il faut être régulier et ne pas s’écarter de ce que l’on veut faire, a-t-il dit. Il faut que l’on soit dans la continuité des deux dernières journées en matière de qualité, d’énergie et de volonté collective, et que l’on continue à progresser en évitant de faire les deux-trois erreurs qui, à chaque fois, laissent de l’espoir à l’adversaire. »

Un adversaire qui, ce soir, ne sera autre que Lyon-Duchère, une formation à la lutte pour assurer son maintien en National 1.

« C’est une équipe avec la grinta, dotée de joueurs de talent, notamment offensivement, et qui est techniquement supérieure à la moyenne et à nous. ça n’a pas toujours tourné dans son sens cette saison mais elle est accrocheuse et difficile à manœuvrer. Il va falloir que l’on soit performant à certains endroits du terrain, défensivement et offensivement, et pas seulement dans les deux surfaces de réparation », a-t-il estimé, après avoir glissé qu’il s’était inspiré du travail de l’encadrement rhodanien pour réaliser le sien, notamment en ce qui concerne le 3-5-2 auquel il aura peut-être recours ce soir.

« Les joueurs de Lyon le maîtrisent à merveille, a-t-il déclaré. Globalement, j’ai beaucoup de respect pour ce club-là et ce qu’il fait, et notamment pour son entraîneur, Karim Mokeddem. On n’est pas sur le même créneau culturel et on n’évolue pas dans le même territoire mais on se ressemble sur pas mal de points. C’est simple, sain ; j’aime bien. »

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