Enedis et le Sieda planchent sur le « circuit court »

  • Hervé Simonnot et Jean-François Albesy ont dessiné les contours du projet.
    Hervé Simonnot et Jean-François Albesy ont dessiné les contours du projet.
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Centre Presse

Rendre le réseau électrique intelligent, c’est le nouveau défi d’Enedis, chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France. Dans la Région, qui s’est fixée comme objectif de devenir la première de l’Hexagone à énergie positive en 2050, ce défi s’appelle Smart Occitania. Et en Aveyron, cela se traduit notamment par un rapprochement entre Enedis et le Sieda, le syndicat intercommunal d’énergies du département de l’Aveyron. Mercredi dernier, une première réunion de sensibilisation à la transition énergétique réunissait les présidents de communautés de communes et les élus du Sieda. Le tout sous la houlette du cabinet d’expertise Carbone 4.

« Cette réunion est une première en France » souriait Hervé Simonnot, le directeur d’Enedis en Aveyron. « Nous avons trois obligations. Deux techniques, avec la mise en place de capteurs destinés à rendre le réseau intelligent, et mieux faire communiquer les producteurs d’électricité et les consommateurs, et une dernière liée à la sensibilisation à la transition énergétique. C’est programmé et établi sur 36 mois ».

Pour Jean-François Albespy, directeur du Sieda, « aujourd’hui, il faut consommer de façon intelligente la production électrique ». Ce rapprochement avec Enedis sur ce sujet s’effectue sur la base « d’une renégociation par anticipation du cahier des charges », celui actuel courant jusqu’à 2021. « Nous devons aujourd’hui privilégier les circuits courts en matière de consommation d’énergie ».

En s’appuyant sur les nouvelles productions d’électricité issue notamment des énergies éoliennes ou photovoltaïques. Un vaste chantier. « Nous commençons par recenser les attentes du territoire. Et notre souhait est de créer une filière économique, en confiant à des start-up la mission de trouver des solutions aux attentes », conclut Hervé Simonnot. « On se lance dans une opération d’auto consommation collective. Mais pour cela, il faut appréhender l’utilisation de l’énergie d’une nouvelle manière » dit Jean-François Albespy. En souhaitant que le courant passe désormais entre tous les acteurs.

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