Rodez : le multiplexe CGR veut franchir un nouveau cap

  • Yann Marie (à droite) et Franck Basset, respectivement directeur et directeur adjoint du CGR Rodez, entourent Alexis Maljean, directeur régional Sud-Ouest. Rui Dos Santos
    Yann Marie (à droite) et Franck Basset, respectivement directeur et directeur adjoint du CGR Rodez, entourent Alexis Maljean, directeur régional Sud-Ouest. Rui Dos Santos
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Centre Presse / Rui Dos Santos

Cap’Cinéma est passé sous pavillon CGR (Circuit Georges-Raymond, du nom du fondateur en 1966 et basé à La Rochelle) depuis le 1er décembre 2017.

Il ne manque plus que l’enseigne sur la façade pour que le changement soit clairement (et visiblement) identifié. Alexis Maljean est moins affirmatif : « Nous sommes encore dans l’amorce de la transition. »

Présent hier toute la journée, le directeur du CGR de Villenave-d’Ornon (33) et directeur régional Sud-Ouest (territoire qui compte trois ex-Cap’Cinéma, soit Rodez, Périgueux et Agen) pour ce poids lourd (72 établissements, près de 700 salles) de l’exploitation cinématographique - il compose le podium hexagonal avec Gaumont et UGC-Pathé - « mise beaucoup » sur le site ruthénois : « C’est un beau cinéma de centre-ville, différent des multiplexes de périphérie. C’est un vrai outil avec un rôle d’acteur culturel, social, de proximité. »

S’il parle volontiers de « continuité », celui qui a fait ses classes dans la maison il y a douze ans à Colmar, où il a connu un certain... Yann Marie qui œuvrait au Palace de Mulhouse, ne cache pas que l’arrivée de CGR est synonyme « de valeur ajoutée ».

Et de lister : « L’autonomie de la billetterie, le site internet, les services supports (PAO, marketing...), des jeux-concours, une carte de fidélité qui apporte de nombreux avantages. »

Il insiste aussi sur les contenus alternatifs (concerts retransmis, basket professionnel américain...), qu’il qualifie de « force de frappe ».

Et Alexis Maljean n’élude pas la question sur la disparition annoncée d’All that jazz. Le dernier concert (Fred Winsley) est fixé samedi 12 mai à 21 heures. « Le modèle économique de cette formule ne fonctionnait pas, explique-t-il. Plusieurs dizaines de milliers d’euros étaient perdus chaque année. »

Directeur du CGR Rodez, fort d’une équipe d’une douzaine de personnes, dont son fidèle adjoint Franck Basset, Yann Marie dresse, lui, un triple bilan.

Celui de la fréquentation 2017 de Cap’Cinéma : « 318 000 entrées ».

Celui des cinq premiers mois sous pavillon CGR : « Pas si mal mais avec moins de films porteurs. Alors qu’on avait misé sur eux, certains n’ont pas fonctionné. »

Celui de tous les griefs qu’il a entendus ou lus : « On propose davantage d’horaires et ça commence à porter ses fruits. Il faut du temps, que les habitudes se prennent. Pour ce qui est du manque de réactivité pour avoir certains films, on a de plus en plus de choix à faire. La logique de programmation est différente avec une articulation qui change par rapport à Cap’Cinéma. On passe de 450 films par an avec des séances parsemées à une politique plus concentrée. »

Et l’intéressé de conclure : « Oui, on est conscient de divers faux-pas dans la programmation mais on demande un peu d’indulgence. Il y a un modèle CGR à adapter à Rodez avec une logique d’harmonisation et d’équilibre. »

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