"On a un réel impact sur la vie des citoyens" : Hugo Gaillac, futur administrateur territorial pour "faire fonctionner la machine"

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  • Hugo Gaillac achève actuellement sa formation au sein de l’Inet de Strasbourg. Hugo Gaillac achève actuellement sa formation au sein de l’Inet de Strasbourg.
    Hugo Gaillac achève actuellement sa formation au sein de l’Inet de Strasbourg. Reproduction - L’Aveyronnais
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Emmanuel Pons

Au terme d’un brillant cursus de sept années d’études, le Privezacois Hugo Gaillac deviendra haut fonctionnaire en tant administrateur territorial, un métier – une mission – qui lui tient à cœur, au service de ses concitoyens et au plus près du terrain.

"Je me suis rendu compte que j’étais plus attiré par le travail de l’ombre, celui du fonctionnaire, aux côtés des politiques qui sont plus dans la représentation", avoue le Privezacois Hugo Gaillac. "Ils ont des capacités sociales et relationnelles que je n’ai pas forcément. Ce qui m’intéresse, c’est d’être dans le concret, de mettre les mains dans le cambouis."

"Mettre les mains dans le cambouis"

Ainsi, après son master en science politique à Toulouse, il a logiquement choisi d’intégrer l’Institut national des études territoriales (Inet) à Strasbourg, un cursus très sélectif qu’il poursuit actuellement. "Le politique décide du projet, l’administratif le met en œuvre", explique-t-il. On peut changer la vie des gens !" En bien, assurément. Telle est l’ambition de l’Aveyronnais.

Toulouse puis Paris

Né en 1998 à Villefranche-de-Rouergue, le jeune Hugo grandit à Privezac, entre Lanuéjouls où il va à l’école primaire et Rignac où il est inscrit au collège Georges-Rouquier avant de poursuivre au lycée Raymond-Savignac de Villefranche où il décroche son bac ES – "idéal pour faire Sciences Po". Une filière qu’il intégrera en suivant, à l’issue du concours d’entrée. Après deux premières années à Toulouse, il part en stage à Paris, aux côtés de Jean-Claude Luche, alors sénateur de l’Aveyron, suivi d’un semestre à Manchester, au Royaume-Uni.

"Cela m'a donné l'envie d'approfondir le côté collectivités"

"En quatrième année, j’ai choisi de préparer un master d’administration publique", précise Hugo Gaillac qui retrouve alors l’Aveyron, à Rodez, en stage au sein des services de la préfecture, auprès de Catherine de la Robertie. La cinquième année est aussi marquée par un stage, à Paris, au ministère de la Cohésion des territoires. "Ça m’a donné l’envie d’approfondir le côté "collectivités"", note l’Aveyronnais qui retourne, lors de sa sixième et de sa septième année, dans son département d’origine, en stage au conseil départemental présidé par Arnaud Viala et au sein de Decazeville Communauté, aux côtés de François Marty. "Quatre de mes stages d’études se sont déroulés en Aveyron ou auprès de personnalités aveyronnaises", se réjouit le futur haut fonctionnaire.

Il est alors inscrit dans des facs parisiennes, d’abord à Paris Dauphine puis à Panthéon Sorbonne où il prépare le concours pour intégrer l’Inet, à Strasbourg.

Admis à l’Inet de Strasbourg

Un concours qui recrute seulement vingt-quatre candidats en externe au niveau national. Et que réussit le Privezacois !

Basé dans la capitale de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine pour une durée de dix-huit mois, Hugo Gaillac se prépare, au terme de sa formation, à devenir administrateur territorial. "Mon statut m’obligera à travailler pour une collectivité de plus de 40 000 habitants. En Aveyron, ça se limite à Rodez Agglomération ou au Département, souligne-t-il. Mon souhait serait d’intégrer un conseil départemental pour mettre en place la politique sociale et contribuer à l’insertion des bénéficiaires du RSA, plutôt dans un territoire rural sur des actions de proximité, au plus près du terrain."

"C’est important de se réveiller le matin avec l’envie d’aller au travail et le sentiment de se sentir utile, de faire fonctionner la machine", souligne l’Aveyronnais qui vient d’achever un stage auprès de Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien ministre. "On a un réel impact sur la vie des citoyens", insiste-t-il. Travailler dans le public donne du sens à ma vie professionnelle." Une vie professionnelle qui se concrétisera, au terme de ce cursus qui devrait s’achever en juin 2025. En attendant de savoir quels postes lui seront alors proposés, Hugo Gaillac se concentre sur ses études, loin de son Aveyron. "C’est en Aveyron que je refais le plein d’énergie. C’est mon camp de base, mon point de chute ! C’est important pour moi d’y retourner aussi souvent que possible. Même si Strasbourg est un peu loin."

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