Decazeville. Rugby, Fédérale 2 : des Decazevillois revanchards à Cahors

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  • Mel De March face aux avants cadurciens lors du match aller, le 23 septembre dernier.
    Mel De March face aux avants cadurciens lors du match aller, le 23 septembre dernier. Archives Sébastien Murat
Publié le , mis à jour
Centre Presse

A Cahors ce dimanche (15 heures), le SCD jouera avec le goût aigre du match aller encore dans la bouche...

Cette défaite nous a fait mal à la tête, car ce match-là, qu’on aurait dû gagner, devait lancer notre saison. " Fabrice Landes, comme la plupart de ses hommes – on l’imagine bien –, n’a toujours pas vraiment digéré ce qu’il s’est passé le 23 septembre dernier au stade Camille-Guibert. Là, le Sporting est "tombé debout ", comme nous l’écrivions le lendemain, face à Cahors, 24-28 (3e journée), sur un essai inscrit à la dernière seconde. "On se le fait un peu voler quand même ce match", se souvient encore le technicien du Bassin à l’heure, aujourd’hui (15 heures), de croiser à nouveau les Cadurciens, chez eux cette fois. Du coup, "oui, personnellement, il y a un esprit revanchard ", acquiesce-t-il.

Une réclamation à la FFR

"Il y a eu des erreurs d’arbitrage manifestes, avec notamment un en-avant de deux mètres sur leur premier essai. Alors que dans le même temps, on va, nous, trois fois dans l’en-but pour des essais refusés, énumère-t-il. Sans compter qu’à la fin, est accordée une pénal touche (qui amènera l’essai de la gagne à la 80e+3, NDLR) qui n’y est pas." Et ce n’est pas fini. Car à la fin de la rencontre, le SCD pose une réclamation, arguant du fait qu’un joueur de Cahors est réentré sur la pelouse alors qu’il n’en avait pas le droit. "On a même envoyé une vidéo à la fédé qui est limpide ", indique Landes. Pourtant, réponse défavorable de l’instance nationale, "sans explication, alors que c’est clair : logiquement, on aurait dû au moins rejouer la rencontre, voire avoir match gagné avec cinq points (Fabrice Landes). " De quoi donner des arguments au staff des ciel et blanc lors de la causerie d’avant-match. " On a bien bossé cette semaine", confesse de surcroît l’entraîneur. Mais il sait aussi son équipe dans le dur, ou tout du moins concerné par la lutte pour le maintien avec tout ce que cela implique. Et "Cahors, ça reste très costaud, disposant d’un effectif épais. On sait à quoi s’attendre et ce ne sera vraiment pas facile".

Enfin, Lozano absent pour raisons personnelles, c’est Polonais qui le remplace dans le groupe. Autre changement par rapport au groupe de 22 joueurs vainqueur dans la douleur de Castelnaudary (11-9) dimanche dernier : Larivière entre, Salles sort.

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