Rodez. Laurent Peyrelade : "Mentalement, on a fait ce qu’il fallait"

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  • Laurent Peyrelade : « J’ai passé quinze ans au Mans, ma femme y travaille et mon fils y est scolarisé. Le match de samedi aura forcément un parfum particulier pour moi ».
    Laurent Peyrelade : « J’ai passé quinze ans au Mans, ma femme y travaille et mon fils y est scolarisé. Le match de samedi aura forcément un parfum particulier pour moi ». ©William MORICE
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Romain Gruffaz

L’entraîneur ruthénois n’a pas caché sa satisfaction d’avoir vu ses joueurs faire appel à d’autres qualités que la technique pour revenir vainqueurs de leur déplacement à Drancy, mardi.

Que retenez-vous de ce match à Drancy ?

Les trois points et le fait que l’on s’est super bien adaptés au contexte, au terrain et à l’adversaire. Mentalement, on a fait ce qu’il fallait ; c’est une grosse satisfaction. Les seize joueurs ont été impeccables.

Et sur le plan du jeu ?

(Rire) Rien, c’était une purge ; c’était nul comme match. Le terrain n’était pas bon et il a fallu se bagarrer tout le temps face à une équipe qui restait sur deux victoires et qui joue sa peau.

Une équipe plus physique que la vôtre, également…

Oui, et je pense que certains joueurs ont un peu mal aux épaules aujourd’hui (hier, NDLR). Mais comme je l’ai dit, on s’est adaptés, en étant très performants et efficaces car on a eu une occasion en première période et une en seconde. Il faut savoir gagner ces matches-là pour rester dans le haut du tableau. De plus, ça permet de récupérer plus facilement.

D’après ce que vous dites, cela ressemblait au déplacement à Marignane-Gignac, fin janvier (succès 1-0 lors de la 20e journée)…

Dans l’esprit, oui, mais c’était encore plus dur.

Mais cette fois encore, votre équipe en est ressortie victorieuse, confirmant ses progrès par rapport à la saison passée…

L’an dernier, on avait du mal à s’adapter à un certain type d’adversaires. Là, on a plus de qualités, on peut faire des différences.

Y a-t-il eu des signes de fatigue chez certains de vos joueurs après ce deuxième match en quatre jours ?

Non. J’avais beaucoup fait tourner et si j’avais pu changer les onze joueurs, je l’aurais fait. Maintenant, on va voir comment ils vont récupérer. On repart dans même pas quarante-huit heures (Rodez joue au Mans samedi, à 15 h), c’est une grosse semaine et il faudra que les mecs fassent attention à la récupération, à l’alimentation et au sommeil. On va individualiser les séances et ceux qui auront bien récupéré joueront samedi.

Les entraîneurs disent souvent que dans une semaine à trois matches, le dernier est le plus compliqué. Le craignez-vous ?

Quand tu as gagné les deux premiers, le troisième, tu le prends comme il vient. C’est le plus compliqué si tu as zéro point avant mais là, ce n’est pas le cas. L’idée au départ était de faire tourner l’effectif lors de ces trois matches (contre Dunkerque, Drancy et Le Mans) et on va continuer pour que les gars soient frais mentalement et prêts à souffrir samedi, parce qu’il va falloir souffrir.

La rencontre de samedi constitue-t-elle un tournant dans la saison ?

Non. Si on gagne, on se rapprochera de notre objectif tandis que Le Mans s’éloignera du sien, mais ce match vaut le même nombre de points que ceux face à Drancy ou Pau (vendredi prochain). C’est une rencontre de haut de tableau, contre une équipe de grande qualité, et donc excitante, motivante. On se concentre sur le match à venir, pour prendre des points, sans se projeter plus loin, et ce n’est pas un discours de façade. Chaque chose en son temps.

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