Rugby : et 96 000 € supplémentaires à payer pour Rodez...

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  • Jean-Paul Barriac, président d’un Stade Rodez Aveyron qui devrait très vite baisser le rideau.
    Jean-Paul Barriac, président d’un Stade Rodez Aveyron qui devrait très vite baisser le rideau. Archives JLB
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Centre Presse

Alors que la liquidation judiciaire du SRA devrait être effective très vite, on a appris hier que le club devait verser près de 100 000 euros à deux de ses anciens joueurs…

C’est un engrenage infernal, finalement fatal au Stade Rodez Aveyron qui ne devrait plus pouvoir désormais échapper à une liquidation judiciaire, comme nous vous le révélions dès vendredi dernier.

Hier, chez nos confrères de La Dépêche du Midi, le président Jean-Paul Barriac a avoué de surcroît devoir s’acquitter d’une énième créance, héritage une nouvelle fois du passé du club du piton. "Il y a eu cette décision de la cour de cassation qui a requalifié la relation des anciens joueurs, Pagès et Maréchal, en contrats de travail avec le SRA, explique-t-il en interview. Cela a induit une nouvelle somme de 96 000 € à verser à ces joueurs. On ne s’y attendait pas d’autant que nous avions gagné en première instance puis en appel dans ce dossier."

Un élément qui serait le déclencheur de l’arrêt du combat en quelque sorte. Barriac, toujours à nos confrères : "La FFR nous a demandé de provisionner cette somme. Elle est venue s’ajouter à d’autres et là, nous avons compris que nous ne pourrions plus faire face. "

Venant notamment s’ajouter de façon globale aux 200 000 euros attendus depuis plus d’un an d’un fameux sponsor opérant à Madgascar (et qui a toujours voulu rester extrêmement discret) et qui devaient permettre de boucler financièrement la saison 2017-2018. Partenaire privé qui devait même voir son implication grossir encore par la suite, à hauteur de 500 000 euros la saison suivante, selon le président. Des promesses non tenues.

Et un dirigeant qui fait amende honorable, hier toujours dans La Dépêche : "J’y ai cru, beaucoup. J’ai eu le tort de ne pas aller chercher ailleurs au niveau national ; vous pouvez effectivement me le reprocher. " Tout en indiquant aussi qu’il a tout fait pour enrayer cet engrenage. "Je suis déçu, écœuré, nous étions proches du but, de pouvoir maintenir le club en vie. J’en reste convaincu. On a fait tant d’efforts financiers en réalisant des économies depuis des années. On a réussi à absorber 500 000 € de passif au cours des dernières saisons. "

Pas suffisant donc pour un club dont le futur se dessine désormais au tribunal de grande instance, organe compétent en pareil cas.

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