Rodez. Le rallye du Rouergue ? "Un gros succès"

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  • Gérard Fournier. Gérard Fournier.
    Gérard Fournier. J.-L.B.
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Centre Presse

Gérard Fournier, l’organisateur du rallye du Rouergue, n’a pas caché sa satisfaction au sujet du déroulement de l’édition 2019 de l’épreuve.

Quel bilan faites-vous de cette édition 2019 ?

Ç’a été un gros succès. Sur le plan sportif, on a assisté à une très, très belle bagarre jusqu’à la fin, avec un niveau très élevé. ç’a tout particulièrement été le cas en Coupe Clio, ce qui m’a fait très plaisir car le vainqueur est un pilote aveyronnais que j’aime bien, Cédric Noé. Il a réalisé un exploit. Je savais qu’il allait vite depuis le début de la saison mais gagner une manche d’une coupe de marque n’est pas donné à tout le monde. Peu de pilotes aveyronnais l’ont fait par le passé et c’étaient des bons. À côté de cela, on n’a pas eu d’accident grave, pas d’ennui particulier, ce qui est une satisfaction, et on a assisté à une très belle spéciale en ville à Rodez, améliorée par rapport à l’an dernier, avec plus de spectacle grâce au donut ; on a laissé davantage de place aux pilotes pour qu’ils puissent glisser. On a également accueilli beaucoup de personnalités, entre la préfète, le président et le trésorier de la fédération française de sport automobile, le président du conseil départemental et le maire de Rodez, et à l’heure du bilan, je tiens à souligner le rôle joué par la ville de Laissac. On dispose là-bas d’un des plus beaux parcs d’assistance qui existent, avec un site et des gens fabuleux.

Sur le plan du parcours, la spéciale du Lévezou n’a pas semblé faire l’unanimité chez les pilotes, loin de là (lire notre édition de dimanche, NDLR)…

J’en ai rencontré trois aujourd’hui (hier) qui m’ont dit le contraire. D’ailleurs, je tiens à profiter de l’occasion pour réagir à ce que l’un des concurrents a dit et qui est totalement faux : la commune de Sainte-Radegonde n’a pas déboursé un centime pour notre épreuve. ça me gêne de lire des propos qui disent le contraire car les habitants pourraient aller voir le maire et lui demander où passe leur argent. Cette spéciale a coûté à l’organisation plus qu’elle ne lui a rapporté. Sur le plan sportif, elle est rapide, et je le savais. J’ai été pilote et ce que j’aimais, c’étaient les spéciales comme ça. Il y avait, dans les années 30, un pilote de F1 qui s’appelait Piero Taruffi. Il a écrit des livres sur la notion de trajectoire et j’y ai pris goût grâce à lui. Dans les spéciales rapides, les trajectoires sont très importantes, et plusieurs pilotes qui aiment bien les négocier m’ont dit qu’ils s’étaient éclatés. Ce qui m’embête un peu, c’est pour les voitures de la catégorie R5, qui ont tout le temps été à fond. Je peux comprendre que ça ait gêné certains concurrents et j’ai déjà des idées concernant les modifications à apporter au tracé.

Pour finir, qu’avez-vous retenu de la visite du président de la fédération française de sport automobile, Nicolas Deschaux ?

Qu’il était heureux de revenir ici, dix ans après sa dernière visite, et qu’il était satisfait de ce qu’il a vu. Il sait que le rallye du Rouergue fait partie des gros rendez-vous du championnat et, grâce à sa capacité à bien communiquer avec les représentants des collectivités locales, il a constitué un bel appui pour notre épreuve.

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