Livinhac-le-Haut. Le Jardin littéraire en bonne compagnie…

  • Alors qu’Elsa Dauphin a répondu aux questionsde Sylvie Rèmes et du public, Michel Julliard a lules passages du livre qui ont inspiré ses peintures.
    Alors qu’Elsa Dauphin a répondu aux questionsde Sylvie Rèmes et du public, Michel Julliard a lules passages du livre qui ont inspiré ses peintures.
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GDM

Les vaches ont des sentiments. C’est en partant de ce principe que l’auteur, Elsa Dauphin, a construit la trame de son dernier livre "La Compagnie des vaches", avec la complicité en images du peintre Michel Julliard. Tous deux étaient les invités du Jardin littéraire qui organisait, dimanche après-midi, salle de la mairie, sa première rencontre de l’année, en présence d’un public attentif, curieux et participatif.

Auparavant citadine, Elsa Dauphin habite depuis dix ans à la campagne, dans le sud Aveyron. "J’ai tout de suite intégré en moi le contact avec la nature", a-t-elle expliqué en préambule pour répondre à la question sur ses influences, posée par Sylvie Rèmes. Son implication sociale et écologique a fait le reste. Avec une plume sensible et poétique, l’histoire où se démènent humains et animaux sert de faire-valoir à la défense des conditions d’élevage, de vie et d’abattage des vaches, personnages à part entière qui pensent, sentent, aiment et haïssent.

"Mon roman ne délivre pas de message", a-t-elle pourtant précisé. "Mais c’est une vraie dénonciation. Je voulais rendre compte, par la fiction, de l’élevage industriel."

"La Compagnie des vaches", éditions du Larzac, département éditorial de l’association L’Herbe sous le pied. Collection Dialogue (romans visuels).

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