Sévérac d'Aveyron. La restauration du château de Sévérac prend "corps"

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  • La restauration de l’édifice permet notamment de mettre en lumière la vie des habitants du château au Moyen Âge.
    La restauration de l’édifice permet notamment de mettre en lumière la vie des habitants du château au Moyen Âge. Repro CPA
  • La restauration de l’édifice permet notamment de mettre en lumière la vie des habitants du château au Moyen Âge.
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  • La restauration de l’édifice permet notamment de mettre en lumière la vie des habitants du château au Moyen Âge. La restauration de l’édifice permet notamment de mettre en lumière la vie des habitants du château au Moyen Âge.
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    La restauration de l’édifice permet notamment de mettre en lumière la vie des habitants du château au Moyen Âge. Repro CPA
Publié le
Centre Presse Aveyron

Les travaux se poursuivent au sein du château de Sévérac-d’Aveyron. Et dessinent un avenir pour le grand et le petit corps de logis médiévaux, vestiges patrimoniaux et témoins du passé.

Dans l’enceinte du château de Sévérac, se dressent deux corps de logis. Le grand corps de logis édifié au sud, date de la première moitié du XVIIe siècle et fut la résidence du duc Louis d’Arpajon (1590-1679), le dernier grand seigneur des lieux. Côté nord de l’enceinte, subsiste le petit corps de logis médiéval dont les parties hautes ont été l’objet de la dernière campagne de restauration 2018-2019.

Ce bâtiment abrite au rez-de-chaussée la chapelle castrale dédiée à Saint-Jean-Baptiste ; elle date du XIIIe siècle. Le premier étage a subi des remaniements au XVe siècle : baie avec croisée de meneaux équipée d’un coussiège (1), cheminée dont il reste les deux piédroits. L’enlèvement de la bâche de protection a révélé un pavement de pierres calcaires du causse – sans intérêt archéologique particulier – mais qui témoigne d’un mode de construction régional. C’est là que logeaient les prêtres du château ; ils disposaient aussi d’un jardin potager attenant. Sur un plan de 1789, cette pièce est identifiée comme "chambre servant de grenier" et la pièce du bâtiment adjacent (disparu aujourd’hui) était une "boutique" avec une cave en dessous (bloc sanitaire actuel). Quant à la chapelle, elle servait d’écurie. Des fenêtres et des portes ferment à nouveau cet espace. La petite porte du fond donne accès au premier étage de la tour de guet médiévale. Un escalier très étroit ménagé dans l’épaisseur du mur vous mènera à la terrasse de cette tour d’où vous pourrez admirer la vallée de l’Aveyron.

Un escalier de bois, ménagé dans le plafond à la française, au-dessus de la cheminée médiévale, débouche sur l’ancien toit-terrasse du corps de logis, devenu maintenant "plancher du second étage". Une très belle charpente chevillée protège le tout.

Dans le mur droit de cette pièce haute, deux portes s’ouvrent sur le réduit des latrines à trois places. La porte du fond mène – elle aussi – à la terrasse de la tour. Cette salle était-elle l’ancien corps de garde ?

(1) Coussiège : banquette de pierre dans l’embrasure d’une fenêtre médiévale et garnie de coussins. Le meneau de cette fenêtre n’a pas été restauré (façade ouest).

 

325

C’est en milliers d’euros HT (précisément 324 912) le montant des travaux de ce programme de restauration, qui bénéficie de subventions conjuguées de l’État, de la Région et du Département, soit environ 260 000 €.
 

Nouveau programme de restauration (2020-2021)


L’aile orientale du corps de logis sud dont la salle des hommages : couverture - plancher - menuiseries. Montant des travaux : 782 152 € HT.
Pour envoyer un don à la Fondation du patrimoine (réductions d’impôts) : Délégation Occitanie-Pyrénées - 11, Bd des Récollets, 31400 Toulouse ou en ligne : www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chateau-de-severac

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