Baraqueville : Freddy Blanc, le Lego pour passion

Connaissez-vous Freddy Blanc ? Peut-être pas, car bien qu’il porte un nom bien de chez nous, il réside à Baraqueville, très exactement aux Cazalets, seulement depuis quelques années. Originaire de Briatexte, le travail de dessinateur industriel qu’il exerce à La Primaube l’a conduit à venir s’installer près de Baraqueville.

Ce qui a retenu l’attention n’est pourtant pas son emploi,mais plutôt sa passion, qui est en train de devenir pour lui une véritable activité secondaire. Ce père de deux bambins de 3 et 6 ans, un brin nostalgique de sa propre enfance reste un adepte inconditionnel du célèbre jeu de construction Lego.

"Les Ateliers de l’Infini"

Sa passion était telle que l’envie lui est venue de la transmettre à la jeunesse actuelle. Alors que l’intérêt des enfants semble de plus en plus porté vers les écrans et le numérique dont on sait que l’abus a des effets néfastes, on ne peut que saluer l’idée. Oui, mais avoir des idées, c’est une chose ; en revanche, les mettre en pratique, même pour des Legos, ce n’est pas toujours un jeu d’enfants. Pour ce faire, Freddy a dû repasser par la case formation afin d’obtenir son Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur).

Il fallait ensuite qu’il teste le concept et c’est auprès d’Isabelle, Jean-Baptiste et du centre de loisirs qu’il a fait ses premiers pas d’animateurs. Ces premières expériences réussies, il a alors décidé de monter sa propre entreprise sans pour autant laisser tomber son travail actuel.

"Les Ateliers de l’Infini", c’est ainsi qu’il baptisera cette initiative. Bien entendu, le nom fait référence à la créativité que peut susciter l’empilage des briques multicolores. Et sur ce sujet, Freddy n’est pas en reste car à chaque intervention dans un centre aéré ou autres, il propose aux enfants une réalisation différente et originale qu’il invente lui-même. Si on lui impose le thème, il sait à chaque fois trouver une application qui généralement captive ses apprentis âgés de 3 à 11 ans : un sabre de Starwars, un labyrinthe, un chapiteau de cirque, des mosaïques n’en sont que quelques exemples.

Le but des séances proposées ne se limite pas à la construction, il faut aussi pouvoir jouer avec les objets confectionnés. Encore à ses débuts, l’activité de notre professeur de Légotechnique s’est principalement déroulée dans des centres de loisirs pour enfants, il a été également sollicité pour réaliser des interventions auprès de personnes en situation de handicap. Les anniversaires peuvent aussi faire partie de son champ d’action mais son rêve ultime serait de disposer d’une salle exclusivement dédiée à ce jouet le plus populaire du monde.

Bien évidemment, il peut y croire car, rappelons-le, "Lego, ce n’est pas une brique, ce sont les rêves les plus fous !"