Football : Hugo Hantz, au nom du père

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  • Hugo Hantz (à gauche) sera la saison prochaine analyste vidéo pour Mathieu Chabert, l’entraîneur de Bastia. Hugo Hantz (à gauche) sera la saison prochaine analyste vidéo pour Mathieu Chabert, l’entraîneur de Bastia.
    Hugo Hantz (à gauche) sera la saison prochaine analyste vidéo pour Mathieu Chabert, l’entraîneur de Bastia. repro cpa
Publié le , mis à jour
M.N.

À l’aube de ses 23 ans, il vient d’intégrer le staff du SC Bastia, que son père Frédéric avait entraîné de 2010 à 2014.
 

C’est un nom qui va rappeler de bons souvenirs aux supporters du Sporting club de Bastia. Hugo Hantz rejoint le staff du club corse en tant qu’analyste vidéo et marche dans les traces de son père, Frédéric. Le Ruthénois y a été entraîneur entre 2010 et 2014, avec notamment une double montée pour hisser le Sporting du National à la Ligue 1.
À la recherche d’un club professionnel pour valider sa dernière année d’étude en master 2 management et organisation du sport, Hugo Hantz avait postulé dans ses trois clubs de cœur : Toulouse, Rodez et Bastia. Non retenu dans les formations d’Occitanie, c’est finalement en Corse qu’il se voit offrir sa chance. « La saison dernière, j’ai effectué mon service civique au club de Colomiers et notamment en tant que chef projet en analyse vidéo. Lorsque j’ai candidaté à Bastia, le club était à la recherche d’un analyste vidéo. C’est une chose différente de ce que je faisais. Je suis encore novice en la matière, mais le président m’a proposé le poste. C’est une vraie chance », admet humblement le natif de Rodez.

Il analysera les adversaires

En relation permanente avec l’entraîneur Mathieu Chabert et le groupe pro, ses missions consistent à analyser l’ensemble des clubs qu’affronteront les Bastiais, promus en National pour la prochaine saison. « C’est super intéressant car je suis le seul analyste vidéo du club, même si je suis en alternance, avec trois semaines à Bastia et une semaine à Toulouse, indique-t-il. Je travaille surtout avec le logiciel Wyscout qui est très utilisé dans le monde professionnel. J’observe les systèmes de jeu de nos adversaires, leurs phases offensives comme défensives. Ensuite, je fournis des montages qui passent sur les écrans dans les vestiaires des joueurs au centre d’entraînement. Le coach veut des images dès le début de semaine sur l’adversaire à venir et sur nous-même en fin de semaine. C’est très intéressant, car on a un staff d’une dizaine de personnes, nous fonctionnons comme un club pro. »

« Mon nom m’a bien aidé… »

Et lorsque l’on évoque si le fait de porter le nom de Hantz au sein du Sporting lui met une pression supplémentaire, Hugo avoue en toute humilité : « Non, je ne suis pas entraîneur. Cela n’a rien à voir. Et puis je ne suis pas naïf, je suis conscient que mon nom m’a bien aidé pour intégrer le club. Je connaissais déjà beaucoup de personnes à l’intérieur. Puis le président est heureux qu’un Hantz soit dans le staff (rires). Beaucoup de gens me parlent de lui. »
Une première étape avant de suivre un jour les traces de son illustre aîné ? « Mon rêve ultime serait d’être entraîneur professionnel, dit-il. J’entraîne depuis que j’ai 18 ans, je suis aussi adjoint des U16 en Régional 1, je passe mes diplômes, j’ai tous les modules, mais je dois les certifier pour après passer le BMF. » Un Hantz peut en cacher un autre en terre bastiaise. Reste à Hugo à se faire un prénom et de faire revivre le célèbre chant Ssu Cantu dans les tribunes de Furiani.


 

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