Goutrens : Sylvie Fabre apprivoise la lumière

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  • Sylvie aime saisir la lumière, notamment celle du petit matin.Photos S.F. Sylvie aime saisir la lumière, notamment celle du petit matin.Photos S.F.
    Sylvie aime saisir la lumière, notamment celle du petit matin.Photos S.F. S.F.
  • Sylvie Fabre photographiée par André Méravilles. Sylvie Fabre photographiée par André Méravilles.
    Sylvie Fabre photographiée par André Méravilles. S.F.
  • Sylvie Fabre apprivoise la lumière
    Sylvie Fabre apprivoise la lumière S.F.
  • Sylvie Fabre apprivoise la lumière
    Sylvie Fabre apprivoise la lumière S.F.
Publié le
Joel Born

La photographe amateur de Goutrens magnifie les paysages aveyronnais. Du vallon de Marcillac aux grands espaces de l’Aubrac. Ses photos ont tapé dans l’œil des nombreux visiteurs de la récente édition du festival Phot’Aubrac.

C’est une jeune femme pleine de vie. Pleine de peps comme l’on dit. Une énergie que Sylvie Fabre met notamment au service de sa grande passion pour la photographie. Nous l’avons rencontrée dans une étable du petit village de Montgros, près de Nasbinals, lors de la dernière et récente édition de Phot’Aubrac. Et comme nous de très nombreux visiteurs ont apprécié sa façon de mettre en lumière les paysages aveyronnais, notamment ceux du vallon de Marcillac, l’un de ses terrains de jeu favoris. Cette lumière qu’elle apprivoise à merveille et qui fait toute la richesse de ses photos.

À l’école d’André Méravilles

Cette maman de deux enfants, Coralie, 17 ans, et Célian, 4 ans et demi, comptable de métier, jongle entre sa vie familiale, dans sa maison de Goutrens, et sa vie professionnelle pour s’adonner à sa passion, qui lui demande beaucoup de temps et de patience pour saisir le bon moment, celui qui fera que sa photo aura ce petit quelque chose en plus.

"J’ai toujours aimé la photo et j’ai toujours eu un appareil. A 20 ans, je m’étais inscrite au club photo de la MJC de Rodez, où l’on apprenait à faire du noir et blanc en argentique."

Mais le déclic, Sylvie l’a eu il y a de cela quelques années, à la MJC d’Onet-le-Château, aux côtés du photographe ruthénois André Méravilles, qui lui a vraiment donné le goût et les bases nécessaires. "C’est à partir de là, que j’ai vraiment découvert la photo artistique et que j’ai eu plaisir à en faire." Depuis, son appareil photo ne la quitte plus. Ou presque. "Plus tu fais de la photo, plus tu as envie d’en faire et plus tu t’améliores, plus tu cherches la photo idéale", résume-t-elle. Sylvie aime photographier les paysages aveyronnais. Du vallon de Marcillac au plateau de l’Aubrac ou du côté de Peyrusse-le-Roc. "Souvent autour de chez moi, car c’est plus pratique." Quelques paysages urbains aussi, dans le Bassin de Decazeville ou le Ruthénois. "En principe, je repère d’abord les lieux, puis j’y retourne et j’attends le bon moment. Parfois, je peux attendre des heures… Quand tu pars photographier des paysages, c’est tout un ensemble. Ça te fait sortir, tu prends l’air et quand le soleil se lève, c’est le plus beau moment de la journée. J’aime bien le matin, car il y a souvent des brumes." Car si Sylvie se plaît à saisir la bonne lumière, elle se plaît tout autant à jouer avec les brumes, qui viennent caresser les reliefs des campagnes aveyronnaises. "Quand il y a des brumes dans le Vallon, j’ai une copine qui me prévient par SMS et je fonce…"

Sensibilité

En novembre dernier, Sylvie Fabre avait participé à l’une de ses premières expositions, D’ici et d’ailleurs, "avec d’autres photographes amateurs, passionnés, comme moi", à la Galerie de Bozouls. Le festival de Phot’Aubrac, où l’on croise chaque année des photographes de premier plan, constituait pour elle une grande première. Une première couronnée de succès pour l’Aveyronnaise de Goutrens. "Je suis hypercontente, savoure-t-elle. Mes photos ont énormément plu aux gens. Beaucoup de personnes m’ont dit que mes photos leur parlaient car elles expriment une certaine sensibilité."

Mais au-delà de cette satisfaction légitime, Sylvie n’en garde pas moins les pieds sur terre et une vraie modestie. "J’ai encore plein de choses à apprendre", avoue la photographe, qui continue d’ailleurs à fréquenter le club photo d’Onet-Village.

Ses paysages généralement très lumineux, on les retrouvera à la Galerie de Bozouls, où elle exposera en compagnie de huit autres photographes amateurs, du 5 au 22 novembre. D’ici là, on peut découvrir les photos de Sylvie Fabre à l’office de tourisme de Cransac-les-Thermes, jusqu’au mardi 27 octobre, ainsi qu’au restaurant de Cécile et Aimé, à Rodez, jusqu’à fin novembre. Une jeune femme pleine d’énergie. Et de talent aussi.

"Plus du fais de la photo, plus tu as envie d’en faire et plus tu t’améliores, plus tu cherches la photo idéale."

"En principe, je repère d’abord les lieux, puis j’y retourne et j’attends le bon moment. Parfois, je peux attendre deux heures ou plus… Quand le soleil se lève, c’est le plus beau moment de la journée. J’aime bien le matin, car il y a souvent des brumes."

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