Cransac. Des pièges pour traquer les chenilles processionnaires

  • Les pièges sont changésau mois de mars.
    Les pièges sont changésau mois de mars.
Publié le
GDM

"C’est au printemps dernier que nous avons posé ces pièges à chenilles processionnaires sur notre patrimoine pins sapins du parc thermal", expose Pierre Rives, responsable des services techniques de la ville de Cransac.

Il poursuit : "on les remarquait moins jusqu’alors, car ils étaient plus ou moins cachés par l’exubérance végétale de chaque arbre concerné."

L’occasion de donner quelques conseils à toutes personnes qui apercevraient, en général au mois de mars ou d’avril, ces longs cortèges de chenilles qui déambulent sur le sol. Surtout ne pas les toucher, car la soie de ces chenilles est urticante et allergisante. Idem pour les animaux domestiques, il faut éviter qu’ils entrent en contact avec ces chenilles.

Les chenilles processionnaires subissent plusieurs mutations avant de se transformer en papillons.

Quand elles "squattent" un arbre, elles construisent des nids cocons, et au fur et à mesure de leurs développements, elles se nourrissent avec les produits du pin ou sapin, aiguilles ou autres. Elles désertent leurs cocons au mois de mars avril, et redescendent en procession de leurs arbres.

"C’est à ce moment-là que nos pièges sont efficaces", reprend Pierre Rives, "c’est sur le chemin de retour au sol, (c’est dans le sol qu’ils achèvent leurs mutations et se transforment en papillon), sur ce trajet cime des arbres, bas du tronc que nous les capturons en positionnant ces pièges."

Ces pièges seront changés au début du printemps, au mois de mars pour justement anticiper cette "migration" processionnaire, car ces chenilles par leur action et leur développement, affaiblissent l’arbre "squatté".

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?