Aveyron : la FDSEA veut éduquer les consommateurs de demain

  • Les représentants de la FDSEA ont balayé l’actualité en amont de leur assemblée générale ce vendredi à Moyrazès.
    Les représentants de la FDSEA ont balayé l’actualité en amont de leur assemblée générale ce vendredi à Moyrazès. Repro CPA
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Olivier Courtil

Le syndicat agricole mettra l’accent sur le projet d’approvisionner les cantines lors de son assemblée générale ce vendredi 22 janvier à Moyrazès.

Rapprocher les cantines et les campagnes, tel est l’objectif de la FDSEA qui tient son assemblée générale ce vendredi 22 janvier à Moyrazès. Une table ronde se déroulera en ce sens sur le thème : « Comment valoriser nos produits à travers la restauration à domicile ? », en présence notamment de Henry Paulhe, chef cuisinier du lycée Laroque à Onet et Laurent Gaffard, maire de Gages-Montrozier qui envisage de s’orienter vers le local. « L’espoir qui reste c’est l’approvisionnement à domicile », résume Laurent Saint-Affre, président de la FDSEA Aveyron.


Pour ce faire, quatre-vingts enquêtes ont été menées pour prendre le pouls. « Il y a un vrai potentiel et un vrai challenge pour les mois et les années à venir. C’est une solution pour certaines filières », assure-t-il.
Cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux représentent un nouveau débouché, en lien avec le bien manger localement tout en participant à la cause environnementale en limitant les déplacements. « On veut rendre le système plus vertueux avec moins de gaspillage. On participe à l’éducation aussi car les enfants sont les consommateurs de demain. »


La crise sanitaire sera évidemment abordée, « sans perspective de redémarrage et sans visibilité. » Enfin, un tour d’horizon des filières sera effectué. Sur ce point le marché bovin est en difficulté, notamment « avec le coût très bas des petits veaux ». En revanche, « l’année est convenable » pour le lait de brebis, « avec de bonnes perspectives » pour les ovins viande, et « le circuit court s’en est bien sorti pour la volaille ». En résumé, l’Aveyron est moins touché qu’ailleurs, sans faillite, avec même une hausse de la consommation de viande pendant le confinement.

 

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