Escrime : la route vers Tokyo passe par Kazan pour les épéistes de Rodez

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  • Après un an de pause, le circuit international reprend pour Alexandre Bardennet.
    Après un an de pause, le circuit international reprend pour Alexandre Bardennet. Repro CP
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Guillaume Verdu

Quatre épéistes de l’Escrime Rodez Aveyron participent à la manche de coupe du monde russe, de ce vendredi 19 mars à dimanche.

Après un an d’attente, le circuit de coupe du monde reprend enfin. Les épéistes ont l’occasion de retrouver le goût des joutes internationales ce week-end, à Kazan, en Russie. Avec au programme une épreuve individuelle, chez les hommes comme chez les femmes, de vendredi à dimanche, avant une compétition par équipe, lundi et mardi.

Dans un contexte sanitaire encore incertain, cette manche de coupe du monde revêt une importance cruciale, alors que les sésames pour les Jeux olympiques de Tokyo (du 23 juillet au 8 août) n’ont pas encore été décernés.

Concernant l’équipe de France masculine, quatre places sont à prendre. Les favoris pour y prétendre sont les quatre mousquetaires champions du monde par équipe en 2019, parmi lesquels figure le Ruthénois Alexandre Bardenet, actuel numéro 11 mondial et engagé à Kazan. Mais si l’entraîneur national, Stéphane Le Roy, décide d’ouvrir les portes, Jonathan Bonnaire et Mathias Biabianny, deux autres épéistes de l’Escrime Rodez Aveyron eux aussi en lice à Kazan, peuvent avoir leur mot à dire. A noter qu’ils seront accompagnés sur les pistes russes d’une autre représentante de l’Era, la Polonaise Anna Mroszczak.

Etats de forme en question

Après une si longue interruption, de nombreuses questions se posent sur les états de forme des uns et des autres. Au sein de l’Insep, Biabiany et Bardenet ont pu se préparer ces deriers mois face aux autres pensionnaires. Ce dernier a même remporté un tournoi disputé en interne, dernièrement. Il a aussi gagné à Lisieux, fin janvier, la première compétition à laquelle il a pu prendre part après plusieurs mois d’interruption, où figuraient d’autres tireurs français internationaux. Mais pas sûr pour autant que cela offre beaucoup de certitudes au moment de se présenter sur les pistes de Kazan.

Bonnaire, pour sa part, a fait un autre choix. Il a quitté l’Insep durant le second confinement, pour suivre une préparation solo en Guyane, d’où il est originaire. Des trajectoires différentes qui se croisent de nouveau le temps d’un week-end en Russie, avec un objectif commun : se rapprocher des Jeux olympiques.

Rodez cherche à remplacer Gally

L’ancien Ruthénois Aymerick Gally a également été sélectionné parmi les douze Français engagés à l’épreuve de coupe du monde de Kazan. "Nous ne l’avons pas conservé pour des raisons financières. Si nous avions pu le garder nous l’aurions fait, mais l’objectif était d’avoir une situation financière saine ", explique Jean-Michel Goubert, vice-président de l’Escrime Rodez Aveyron. Il devrait pourtant être prochainement remplacé. "Ce ne sera peut-être pas quelqu’un d’aussi fort que lui, mais nous avons besoin pour tenir la route en Division 1. Car nous ambitionnons toujours d’être champions de France par équipe", poursuit-il.

Pour la même raison, le club s’est aussi séparé en début de saison de Diane Von Kerssenbrock, également engagée à Kazan ce week-end. Mais elle ne devrait pas être emplacée. " Chez les filles, nous allons essayer de nous maintenir en D1 avec nos jeunes", explique Jean-Michel Goubert.

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