Rodez, départementales : Arnaud Viala en soutien du tandem Franck Cortèse et Nathalie Auguy-Périé

Franck Cortese et Nathalie Auguy-Périé, candidats sur le canton de Rodez-1 pour la droite ruthénoise, ont accueilli sur leurs terres, ce mercredi, celui qu'ils espèrent voir à la présidence du Département dans quelques semaines, en la personne du député Arnaud Viala, candidat déclaré au premier poste. Et le trio avait d'ailleurs organisé une sorte de visite présidentielle pour cet après-midi, avec un programme bien chargé : le premier rendez-vous a été donné à proximité du rond-point de La Gineste, histoire de rappeler qu'il était temps de finaliser le projet de déviation reliant la RD840 et la RN88 afin de désengorger ce secteur, avant de prendre la direction de la "banque alimentaire", pour un point sur les difficultés rencontrées par l’association et les usagers, et des "Ateliers du Rouergue" pour visiter cette entreprise "adaptée". 

Sarah Vidal et Arnaud Combet dans le viseur

Et en attendant les moments forts de cette campagne, le duo Franck Cortese et Nathalie Auguy-Périé ont d'ores et déjà ciblé leurs adversaires pour le scrutin à venir, les sortants Sarah Vidal et Arnaud Combet. "Dans leur tract, comment peuvent-ils se satisfaire d'avoir obtenu 12 millions d’euros en six ans pour notre canton, cela représente seulement 0,6% du budget départemental en six ans ?", se sont-ils notamment offusqués sur les réseaux sociaux, avant de s'en prendre à l'étiquette "majorité municipale" de leurs concurrents : "Lors des précédentes élections, ils se présentaient sous l’étiquette socialiste. Étiquette disparue aujourd’hui. C’est que si Mme Vidal est membre du conseil national du PS, le PS de l’Aveyron ne la soutient pas. Avant de vouloir être le trait d’union entre la ville et le département, elle pourrait essayer d’être le trait d’union entre le PS de Paris et celui de Rodez. Conseillons aux électeurs de Rodez-1 de lui en laisser le temps : reconstruire le PS est un boulot à temps plein, peu compatible avec un mandat départemental, du moins tel que nous le concevons."

Lors de sa venue, Arnaud Viala, conscient que la droite ruthénoise n'était pas au meilleur dans les urnes lors des dernières élections, n'a pas souhaité entrer dans cette bataille locale, seulement s'est-il dit "désireux de travailler davantage main dans la main avec la municipalité, au-delà des étiquettes". Ses candidats ruthénois, eux, en ont profité pour rappeler qu'ils "étaient les seuls de droite" à se présenter, allusion toute faite au binôme Pierre Smirnoff-Danielle Bordère, anciennement sur la liste de Serge Julien avec Franck Cortèse lors des élections municipales mais aujourd'hui sous l'étiquette Agir... soutenue par LREM.