Rallye du Rouergue : malgré les restrictions sanitaires, la bosse de Crussac a retrouvé son ambiance

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  • De droite à gauche : Le Nayracois Éric, son père Louis, sa fille Pauline, son gendre Léo et sa fille Chloé.
    De droite à gauche : Le Nayracois Éric, son père Louis, sa fille Pauline, son gendre Léo et sa fille Chloé. Centre Presse - Vincent Naël
  • De gauche à droite : Lucas, Johann et Fabien sont venus d'Antibes.
    De gauche à droite : Lucas, Johann et Fabien sont venus d'Antibes. Centre Presse - Vincent Naël
  • Bernard et Catherine ont fait le déplacement depuis la Haute-Savoie.
    Bernard et Catherine ont fait le déplacement depuis la Haute-Savoie. Centre Presse - Vincent Naël
  • Il y avait foule sur la bosse de Crussac, au Nayrac.
    Il y avait foule sur la bosse de Crussac, au Nayrac. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Au moins 500 personnes ont assisté ce vendredi matin à la deuxième spéciale du rallye du Rouergue depuis la célèbre bosse de Crussac, au Nayrac. Dans une ambiance animée malgré les restrictions sanitaires.

Quasiment au bout de la montée qui va d'Estaing au Nayrac, la fameuse bosse de Crussac a enfin pu retrouver ses parkings, ses stands d'aligot saucisse, ses buvettes... mais surtout ses spectateurs, au moins 500 vendredi matin selon l'organisation. Pour le Nayracois Éric (56 ans), venu avec son père Louis (94 ans), ses filles Pauline (28 ans) et Chloé (16 ans) ainsi que son gendre Léo (17 ans), c'est "l'événement communal de l'année" : il parle là du rallye du Rouergue, annulé en raison de la crise sanitaire l'an passé.

À peine le temps de terminer sa phrase que des "ooooh !" se dégagent du public lorsqu'une voiture longe le pied de la butte sans toucher l'asphalte avant de retomber sur ses roues. De quoi lui rappeler des souvenirs : "Quand j'étais jeune, la spéciale (la deuxième, le matin, et la cinquième, en fin d'après-midi, ont relié Campouriez au Nayrac vendredi) ne passait pas par cet endroit, mais à Florentin-la-Capelle. Comme c'était moins spectaculaire, il y avait moins de monde. Ici, je me rappelle surtout être monté dans l'hélicoptère de l'organisation en 2000 avec mon fils, atteint de myopathie et qui est depuis décédé. On avait survolé toute la course. C'était magnifique."

De cette édition, c'est la voiture des... organisateurs qu'il retiendra. "Chers spectateurs, je vous invite fortement à mettre un masque car c'est seulement si vous le portez que la course pourra continuer", prévient un membre de l'organisation depuis la route qui longe la bosse.

"Le passage le plus prisé du Rouergue"

Contrairement à la plupart des membres du public, Bernard (67 ans) et Catherine (63 ans) en ont un sur le visage : "Ça fait quatre ans qu'on vient de Haute-Savoie. En tant que passionnés de rallye, on suit les pilotes de notre coin comme Ludovic Gal, Yoann Bonato... un peu partout. Mais on s'est tellement attaché au département que l'année dernière, malgré l'annulation du rallye, on a quand même passé une semaine ici (sourires derrière le masque)."

"En même temps, c'est là qu'est le passage le plus prisé du Rouergue, la meilleure ambiance...", apprécient Gauthier et Aurore (21 ans tous deux), originaires de Clairvaux-d'Aveyron. Ils sont accompagnés de Morgan (23 ans), venu d'Aix-en-Provence, qui confirme : "C'est sympa pour une première fois. Et encore, l'apéro n'a pas commencé !

"Il est tombé dedans quand il était petit !"

Il suffit de se rendre sous le seul barnum de la butte pour s'apercevoir que si. "On est là parce qu'il n'y a quasiment pas eu de courses depuis neuf mois, expliquent Fabien (39 ans), Johann (23 ans) et Lucas (28 ans), qui ont fait la route depuis Antibes. On a choisi la bosse de Crussac parce qu'en regardant les vidéos du rallye, on s'est dit que c'était l'endroit avec la meilleure vue. On va rester ici cet après-midi, il y aura plus de monde pour l'apéro ! L'aligot - saucisse, c'est du fromage fondu ?! Il faut qu'on aille en chercher !"

Le fils de Fabien, Ange (7 ans), a, lui, des étoiles dans les yeux en regardant les voitures défiler, comme Justin (8 ans), le petit-fils de Bruno (56 ans), arrivés d'Aurillac. Le papy confie : "Je l'emmène à des rallyes depuis qu'il a trois ans. Il est tombé dedans quand il était petit ! Maintenant, c'est même lui qui me pousse à venir."

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