Druelle Balsac. Kerangoff pour la dictée de la bibliothèque

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CORRESPONDANT

Samedi 20 novembre, une vingtaine de personnes a participé à un après-midi ludique en étant les acteurs d’une dictée organisée par la bibliothèque de Druelle, la Cazelle aux livres, à la salle des fêtes de Druelle village. À partir de 14 h, chacun s’est appliqué à rédiger une dictée, présentée par Marie-Claude Blanc et Anne-Marie Albouy, bénévoles à la bibliothèque.

Cette manifestation est organisée afin d’entretenir le goût du français. Et si la dictée s’imposait comme facteur d’intégration et créateur de lien social ? C’est l’idée portée par "La dictée pour tous".

La dictée pour tous est un événement ayant pour but de regrouper la population autour du patrimoine linguistique français et d’encourager les jeunes à l’engagement social. Elle est ouverte à tous : les barrières d’âge ou de classe socio-professionnelle y sont abolies. Cette action à un côté fédérateur. On se retrouve autour de la dictée, c’est quelque chose que tout le monde connaît, les enfants comme les parents. Au cours d’un exercice bon enfant sur la littérature, la retraitée de 70 ans se retrouve aux côtés d’un jeune de 15 ans.

Les personnes présentes commençaient par une dictée sur un texte de Kerangoff "La revanche des animaux". Après avoir tenté de déjouer tous les pièges de notre chère langue française, les participants devaient plancher sur les figures de style. Saviez-vous qu’une "obscure clarté" est un oxymore ou que "Mourir de faim" est une hyperbole.

Dans une autre épreuve, il fallait associer un animal à son cri. Et là, beaucoup ont appris que le pinson frigotait et que la buse miaulait.

En suivant, il fallait distinguer des mots que l’on confond parfois et qui se nomment des paronymes tels que abjurer et adjurer ou conflagration et déflagration.

L’après-midi se poursuivait par un exercice qui consistait à retrouver le nombre manquant dans des titres d’ouvrages. Par exemple dans "Les… filles du docteur March", il fallait trouver le chiffre quatre.

Et pour finir, dans la dernière épreuve, il fallait trouver des noms d’auteurs dans un texte. Dans la phrase "Mais les mots, lierre de la pensée", c’était Molière qu’il fallait découvrir.

Merci aux bénévoles de la Cazelle aux livres pour l’organisation de cet après-midi "creuse méninges" qui s’est terminé par un succulent goûter permettant à tout ce beau monde de se remettre les idées en place.

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