Rodez. Auto : Jean-Claude Bessaou nouveau boss du rallye du Rouergue ?

Un changement dans la continuité ? Bien loin des bruits assourdissants de pots d’échappement ou des pneumatiques scarifiant le bitume des sinueuses routes aveyronnaises le mois de juillet venu, l’association organisatrice du mythique rallye du Rouergue vit une fin d’année néanmoins haletante. En effet, ce vendredi soir à 19 heures, doit se tenir une assemblée générale de l’ASA Rouergue annoncée riche en mouvements.

Michel Franc, actuellement président par intérim

Sans bruit, cet automne, Gérard Fournier, boss apprécié du rallye depuis 2016, a quitté ses fonctions. Il n’a d’ailleurs ce jeudi pas souhaité expliquer sa sortie, réservant ses mots pour le rendez-vous de demain soir. Et comme les statuts obligent en pareil cas, c’est une présidence par intérim qui court donc depuis quelques jours, avec à sa tête, un fidèle parmi les fidèles, Michel Franc. C’est d’ailleurs ce dernier qui a convoqué l’AG dont devrait sortir le nom du futur président.

Selon nos informations, ça ne se bouscule pas au portillon pour prendre la suite de Fournier, qui devrait, du reste, conserver une place de choix au sein de l’équipe d’organisation. En fait, un seul nom ou presque revient le plus souvent dans le cercle des potentiels repreneurs. Il s’agit de Jean-Claude Bessaou, cet Aveyronnais de 58 ans, cadre dans la grande distribution, passionné de rallye, d’ailleurs ancien rallyman durant les années 90 et dont les parents, Claudette et Jean Bessaou, ont œuvré au sein de l’organisation du Rouergue durant trois décennies.

Contacté par nos soins, ce dernier n’a également pas voulu s’étendre sur le sujet. Il faut dire qu’en toute logique, il faut potentiellement d’abord qu’il soit élu au comité directeur de l’association avant de pouvoir postuler à la présidence, deux procédures qui auront cours ce vendredi soir donc. "J’ai su que le rallye du Rouergue était en difficulté parce que son président voulait arrêter, nous a-t-il néanmoins confiés. Il était fatigué physiquement, moralement et psychologiquement et c’est bien normal car c’est une très grosse charge de travail. " Et de poursuivre : "J’ai alors rencontré le président Fournier quand j’ai su cela et de fil en aiguille… "