Accident de chasse mortel : la fédération nationale monte au créneau sur la sécurité
Après le décès de Mélodie Cauffet, jeune Aveyronnaise de 25 ans tuée samedi 19 février lors d'un accident de chasse à Cassaniouze dans le Cantal, Willy Schraen, le président de la fédération nationale de chasse est monté au créneau pour appeler à la responsabilité de chaque chasseur.
En pleine période électorale, cet accident ne rend pas service aux chasseurs. Le décès, samedi, de Mélodie Cauffet, jeune Aveyronnaise de 25 ans, originaire de Flagnac et qui résidant à Almont-les-Junies, a trouvé la mort dans un accident de chasse dans le Cantal alors qu'elle randonnait avec son compagnon.
Ce fait divers a très rapidement fait le tour de France et a été repris par plusieurs candidats à l'élection présidentielle, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon notamment, qui en ont profité pour rappeler leur intention de réglementer davantage la pratique de la chasse en l'interdisant notamment le week-end.
Rappel des règles
Dans cette situation, le très médiatique Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs a rapidement réagi, qui a d'abord eu une pensée pour la victime. "C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès d’une randonneuse de 25 ans par un tir accidentel dans le département du Cantal. Je tiens à présenter à la famille de cette jeune femme et à ses proches mes plus sincères condoléances."
Dans la foulée, il a demandé aux services de la fédération nationale d'intervenir auprès des fédérations départementales très rapidement. "Devant la gravité d’un tel accident, je souhaite vous communiquer certaines réflexions qui s’imposent à nous. En premier lieu, les services de la FNC sont en train de contacter toutes les fédérations de chasseurs, pour qu’il soit rappelé à chaque organisateur de battue l’ensemble des règles de sécurité propre à toute pratique de chasse."
"Rien ne peut justifier, même de façon accidentelle, la mort d’une personne"
Willy Schraen a également annoncé qu'une réunion aurait lieu en début de semaine avec "l’ensemble des fédérations de nature pour rappeler les dispositifs de sécurité sur lesquelles nous travaillons ensemble depuis plus de deux ans".
Enfin, le premier chasseur de France, qui sait qu'en cette période électorale le sujet est brûlant, en a appelé à la responsabilité des pratiquants. "Je lance un appel pour que chaque chasseur de France prenne bien sûr toute la mesure du drame qui vient de se produire. Sans attendre les résultats de l’enquête, je veux vous dire que rien ne peut justifier, même de façon accidentelle, la mort d’une personne. Je vous rappelle que nous utilisons des armes létales, et que chacun dans son utilisation doit être irréprochable."
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