Aveyron : le dernier roman d'Olivier Norek, "Dans les Brumes de Capelans", sort ce jeudi

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  • Olivier Norek en selfie dans la forêt boréale de Saint-Pierre, durant son immersion durant trois mois dans la vie quotidienne des Saint-Pierrais.
    Olivier Norek en selfie dans la forêt boréale de Saint-Pierre, durant son immersion durant trois mois dans la vie quotidienne des Saint-Pierrais. - Olivier Norek
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Bernard-Hugues Saint-Paul

"Dans les Brumes de Capelans", le 7e roman policier de l’Aubinois Olivier Norek, sort ce jeudi. Un roman enlevé et addictif qui signe le grand retour du capitaine Victor Coste.

Parions que lorsque vous ouvrirez le 7e et nouveau roman d'Olivier Norek, "Dans les Brumes de Capelans" (Michel Lafon, 423 pages, 20,95 €), vous ne pourrez plus le lâcher avant la fin pour connaître l’auteur des enlèvements et meurtres de jeunes femmes. L’écriture cinématographique, si caractéristique du capitaine de police aux racines aveyronnaises - Aubin précisément -, devenu écrivain majeur du polar français, vous propulse dans une enquête en quasi 3D, avec pour décor Saint-Pierre-et-Miquelon.

En vente dès ce jeudi.
En vente dès ce jeudi. Repro Centre Presse -

"Dans les Brumes de Capelans" sort ce jeudi dans toutes les librairies. Il tient toutes ses promesses de suspense, faux-semblants et rebondissements. Norek se délecte de nous conduire où il veut quand il le veut. C’est aussi le grand retour de Victor Coste, personnage central des trois premiers romans de Norek (Code 93, Territoires, Surtensions), six ans après sa disparition. Interview.

La genèse du retour de Coste ?

J’ai toujours été persuadé que quand une trilogie rencontrait ses lecteurs et lectrices, il était dangereux d’écrire un quatrième opus car cela peut mettre à mal tout le reste. Je me suis promis que le capitaine Coste ne reviendrait que s’il avait vraiment une enquête à sa hauteur. Quand j’ai appris au cours d’une conversation qu’il y avait quelque part une île française, Saint-Pierre-et-Miquelon, nichée entre le Groenland et Terre-Neuve sur laquelle s’abattent tous les ans des brumes considérées comme les plus denses de la planète, je me suis aperçu qu’il y avait ce que j’aime par-dessus tout : le concept de l’obstacle, dans une île qui est un paradis terrestre.

C’est-à-dire ?

Dans "Entre deux mondes", c’est une enquête dans un camp de réfugiés, personne ne veut parler aux policiers. Dans "Surface", une policière défigurée doit enquêter sur un cold case d’il y a 25 ans. J’aime les obstacles et surtout écrire en France. En apprenant la présence de ces brumes, j’ai pensé à un polar à l’aveugle. J’ai aussi découvert l’existence du service de protection des témoins et des repentis. Le capitaine Coste pouvait y travailler, s’occuper de salauds. Je ne cherchais pas une enquête pour Coste mais je savais qu’un jour je sentirais si une enquête lui ressemblait. C’est devenu une évidence. Je devais ensuite lui trouver quelqu’un qui allait le changer, le chambouler. Pour ça, il devait tomber son armure. C’est pourquoi je lui ai créé ses nouveaux adversaires.

Des contacts pour une adaptation en film ?

Cinq boîtes de production ont déjà fait part de leur intérêt. On va attendre un peu, car on a quelque chose de très visuel, de très beau, et qu’on n’a pas encore vu.

La série "Les Invisibles" a gagné le prix Vidocq au festival Séries Mania à Lille. Et "L’Ami qui n’existe pas" a remporté le Grand Prix au festival de Cognac. D’autres bonnes nouvelles ?

La Gaumont et la Paramount ont décidé de s’associer pour produire la série "Impact", qui va de la Sibérie à l’Inde en passant par l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Nigéria. L’équipe d’écriture est en place.

La BD "Surface" va sortir en octobre. Je me bats pour que l’adaptation à l’écran de "Surface" soit tournée à Decazeville où se déroule l’intrigue. Nous en sommes à l’écriture de l’épisode 4 sur 6.

Vos nouveaux projets ?

Je veux écrire un livre historique avec les codes du polar, qui va se passer dans le nord de l’Europe. L’Histoire, c’est passionnant, mais souvent écrite de façon docte, professorale ; les grandes histoires ne peuvent se comprendre que par les anecdotes. Puis ce sera l’épisode 5 des aventures de Victor Coste.

Vous avez été engagé dans une ONG et êtes impliqué auprès de réfugiés. Vous plaidez pour un accueil digne de tous…

Nous sommes face à une émotion à géométrie variable. Oui à l’accueil des réfugiés Ukrainiens. Il y a la même chose au Yémen, en Syrie, le peuple Ouïghours en Chine, 6 000 gamins qui meurent de faim tous les jours en Afrique subsaharienne… L’Ukraine se rajoute au reste. Il y a un effet miroir. Mais il y a des centaines de conflits dans le monde ; des gens qui vivent sous les bombardements ou dans la famine. Il faut aller au-delà de l’effet miroir. J’invite les gens à s’intéresser aussi à ce qui se passe dans le reste du monde.

Rendez-vous

Olivier Norek est l’invité du plateau de l’émission d’Anne-Elisabeth Lemoine "C à vous" ce vendredi 8 avril à 19 heures. Il sera aux côtés de deux autres auteurs réputés de polars français : Franck Thilliez et Bernard Minier.  "Ce sera un plateau ultra-noir !" annonce l'auteur aveyronnais.

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