VIDEO. Aveyron : l’âme de Laguiole en musique avec Lous Oyoulos

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  • Le groupe folklorique affiche son dynamisme avec 40 jeunes.
    Le groupe folklorique affiche son dynamisme avec 40 jeunes.
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Centre Presse Aveyron

Le groupe folklorique maintient la tradition paysanne depuis près de 60 ans.
 

Faire vivre les arts et traditions populaires de l’Aubrac, voilà l’objectif que s’est fixé le groupe folklorique, Lous Oyolos, depuis sa création à Laguiole en 1963. Sa fondatrice, Germaine Ginisty, avait la volonté de retrouver les origines du folklore du Haut-Rouergue de la fin du XVIIe et du début du XXe siècle, à travers des documents et des photos anciennes. Son successeur, Pierre Conquet, a poursuivi cette mission avec passion jusqu’à l’arrivée de l’actuel président, le cabretaïre Gilles Cassagnes. Ce dernier perpétue la tradition avec une équipe jeune et dynamique portant le costume traditionnel des paysans de l’Aubrac à la fin du XIXe et du XXe siècle.

Le groupe a la chance de compter une dizaine de musiciens, jeunes et anciens, joueurs de cabrettes, joueurs d’accordéons diatoniques et chromatiques et parfois chanteurs. Au cours de l’histoire, le répertoire dansé de l’Aubrac a su intégrer des danses venues d’ailleurs. La polka, mazurka, Scottisch, valse, etc. que Lous Oyoulos prend plaisir à retranscrire. Des danses traditionnelles qui font resurgir les souvenirs quand, villageoises et villageois, se retrouvaient pour les grands travaux des foins ou des moissons, ne se séparaient pas sans avoir dansé la Galinette, le Salto l’Ase, la Crouzade ou la Tournijaïre. Cette mémoire passe aussi par les tenues. Robe, châle de laine, des mitaines en hiver, pour les dames. Côté hommes, des pantalons de coton gris rayés noir et blanc, une grande blouse de lin noir, la blaude (blauda), qui étaient portés sur les champs de foire, le foulard autour du cou et un grand chapeau de feutre noir qui leur servait à la fois de parapluie et de parasol !

Une section jeunes pour transmettre ce patrimoine culturel

Depuis de nombreuses années, une section enfantine, véritable école de folklore, a été mise en place, dans un premier temps sous la houlette d’Évelyne Conquet. Marie-Claude et Astrid Bras lui ont succédé, dans le but de maintenir le patrimoine culturel et de le transmettre. Le pari est gagné car ce groupe de jeunes est fort de plus de 40 membres ! Des répétitions de différents niveaux ont lieu deux fois par mois. Ces jeunes participent aux spectacles, et dansent la bourrée à quatre, le salto l’ase, la polka des bébés, la polka piquée, le chibroli et l’escloupette… Ils intègrent le groupe à l’âge de 6 ans pour transmettre à leur tour ce patrimoine pour que résonne longtemps sur les montagnes avec les ohucs, le son de la cabrette et de l’accordéon.

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