Campagnac. Une visite historique pour les curieux

  • Un public attentif et intéressé.
    Un public attentif et intéressé.
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CORRESPONDANT

Visiter Campagnac au cours des siècles passés, c’est ce que nous a proposé Christiane Bousquet mercredi 3 août dans la salle des fêtes. Assistée de Renaud Joyes elle a commencé par une présentation générale de Campagnac avec la description de la vie et du travail aux temps passés, notamment celui de la vigne qui produisait le Ribescoulet. Ce vin, et le cépage dont il est issu, ont résisté à l’épidémie de phylloxera qui a ravagé les vignes dans les années 1700.

La visite a ensuite continué par une balade dans le village qui était fortifié au XVIIe et XVIIe siècles. Trois portes permettaient d’accéder à l’intérieur du village : la porte Nord, le portail bas et pour les piétons la portanelle.

Le portail bas était protégé par une barbacane, construction de défense plaquée contre une porte munie de meurtrières en bois ou en pierre.

Ce quartier s’appelait Al fort (signifiant au fort). Christiane poursuit en présentant diverses portes ou fenêtres à l’architecture remarquable et en étudiant plus particulièrement les cartouches contenant une date (pas forcément la date de construction). Elle décode les inscriptions qui y sont associées. Les styles de linteaux comme les arcs de décharge, les accolades, les portes en ogive, les linteaux festonnés ont été décrits avec précision.

Ont également été présentés divers cartouches représentant les symboles d’un métier comme une équerre et un compas pour un compagnon maçon. Renaud Joyes a assisté Christiane dans son exposé par sa connaissance approfondie des familles qui se sont succédé dans les différentes bâtisses.

Christiane a également parlé de certains événements s’étant produits pendant la révolution comme les prêtres cachés dans un passage secret derrière une porte.

Un historique du château de Beaufort est ensuite détaillé. Il appartenait à une famille noble, les Castar, puis vendue au XVIesiècle à Pierre Rotgier ou Rogery (lignée de notaires et hommes de loi).

Au début du XIXe siècle la bâtisse passe par un mariage à la famille Serpentié dont descend le peintre local Casimir Serpentié. Le nom Casimir Serpentié a été donné à la rue du château anciennement appelée rue Droite.

De nombreuses autres descriptions aussi bien architecturales qu’historiques se sont succédé dénotant un gros travail de recherche.

Ce fut une soirée très instructive.

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