Football : Une logique finalement respectée entre Séverac et Baraqueville

C’est une équipe du FCSA très rajeunie qui s’est présentée sur le terrain de la Catonnerie pour affronter la formation d’Espoir foot 88 au 2e tour de coupe de France, samedi. Si, sur le papier, une division sépare les deux clubs, au bénéfice des locaux, les débats ont toutefois été très équilibrés. Davantage maître du jeu, Sources d’Aveyron s’est appliqué à bien distiller ses ballons tout en favorisant une circulation à une touche, plus dynamique. À la 39e, une longue ouverture de Pujol a trouvé Fabre sur son aile, qui a alors repiqué au centre. Illicitement stoppé par Geniez, le FCSA a obtenu un penalty tiré par Jefjef, qui est venu buter sur Arnaud Enjalbert. Mais l’arbitre de la rencontre, Monsieur Cros, l’a fait retirer. Bis repetita avec les mêmes acteurs mais cette fois, Enjalbert a détourné le ballon en corner. Le score est resté vierge jusqu’à la pause.

Dix dernières minutes de folie

Dès la reprise, les locaux ont pris le jeu à leur compte et Calmels a été tout près d’ouvrir le score. Son ballon s’est écrasé sur le poteau, alors que la frappe de Bringer, à la 49e, a, elle, été trop croisée pour pouvoir inquiéter le portier adverse. Mais à la 82e, Tom Lacombe a hérité d’un corner à l’angle des 16 mètres qu’il a déposé avec finesse sur la tête de Jordi Bringer. Ce dernier a expédié le cuir pleine lucarne. Ce but a signé le début d’une série. En effet, cinq minutes plus tard, à la 87e, Mustapha Jefjef a repris in extremis un ballon exploité par Bringer et détourné par Enjalbert, pour porter la marque à 2-0. Une action qui a coûté un 2e jaune à Bringer. Mais même à 10, le FCSA a intensifié son pressing et Lacombe a résisté aux défenseurs adverses pour tromper une 3e fois Enjalbert, petit filet. De quoi satisfaire le coach sévéragais David Merdy : "Un résultat qui vient confirmer la bonne préparation d’avant saison. Malgré l’absence de nombreux joueurs, nous sommes parvenus à user et bouger un bloc hyper compact". Le technicien adverse, Jérémy Delpoux a, lui, notamment expliqué la défaite des siens par "la fraîcheur physique et la maturité du groupe sévéragais".