Automobile : 140 véhicules au départ du rallye du Pays Rignacois

  • Nicolas Théron est le président de l’ARVM, qui organise le rallye du Pays Rignacois ce week-end. Nicolas Théron est le président de l’ARVM, qui organise le rallye du Pays Rignacois ce week-end.
    Nicolas Théron est le président de l’ARVM, qui organise le rallye du Pays Rignacois ce week-end. Repro CP
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Serge Carrière

Nicolas Théron, le président de l’ARVM (Association du rallye du Vallon de Marcillac), écurie organisatrice du rallye du Pays Rignacois qui commence aujourd’hui, ne s’attendait pas à un tel engouement autour de l’épreuve.

Après deux ans d’interruption, le rallye du Pays Rignacois retrouve droit de cité. Comment se présente cette édition ?

Formidablement bien. Après l’annulation en 2020 pour cause de Covid-19 et 2021, où nous avons organisé un rallye national, le Pays Rignacois reprend sa place pour sa troisième édition. Et je suis agréablement surpris, je ne m’attendais pas à ça : nous avons 125 engagés en moderne, avec plus d’une trentaine sur liste d’attente, et 15 équipages en VHC (véhicule historique de compétition), épreuve qui en est à sa deuxième édition. Avec 140 véhicules au départ, nous sommes au maximum, alors que je pensais que nous serions entre 90 et 100.

À quoi attribuez-vous un tel engouement ?

Ce nombre important d’engagés est certainement dû au format du rallye, sur un week-end allongé avec une épreuve sur deux jours uniquement. Le vendredi, les vérifs et les recos, et le samedi, la course. Ensuite, on a ajouté un repas le vendredi midi pour les recos, auquel près de 300 personnes sont inscrites, ainsi que deux soirées, vendredi et samedi, avec à chaque fois 550-650 repas. Sans oublier le petit-déjeuner gourmand organisé par l’entente de foot Montbazens/Rignac le samedi matin.

Le fait que tout soit concentré sur le site de l’espace Jarlan est également un point positif. Et je pense aussi que l’ARVM y est pour quelque chose. Pour preuve : nous avons environ 60 commissaires alors que nous n’avons que 35 postes. Nous ne les avons pas refusés cette fois-ci encore (ce ne sera peut-être pas possible à chaque fois) mais cela prouve qu’ils sont bien accueillis, reconnus.

Tous ces équipages, n’est-ce pas contraignant au niveau de l’organisation ?

La course se déroulant sur une seule journée, nous avons dû revoir le timing afin que tout le monde puisse disputer les spéciales de jour. Le matin, nous partirons 30 minutes plus tôt (première spéciale à 8 h 08) et l’après-midi, la troisième ES partira un peu avant 15 heures. Nous avons également revu la logistique, car le regroupement et l’assistance sont basés autour de l’espace Jarlan à Rignac, et on n’accueille pas 140 voitures comme on le ferait pour 90.
On parle beaucoup d’écologie autour des sports mécaniques en ce moment.

Qu’en pensez-vous et avez-vous des contraintes particulières ?

Comme toutes les épreuves, lorsque nous présentons notre dossier à la préfecture nous devons respecter certaines conditions. En particulier éviter les zones Natura 2 000 et autres espaces protégés, ce qui est tout à fait normal. Personnellement, je travaille dans le domaine des énergies renouvelables et l’écologie est un sujet important, qui me tient à cœur. Mais, il faut savoir raison garder et surtout éviter de donner trop de crédit aux extrêmes.

Nous sommes tous concernés et pas spécialement parce que l’on fait du sport. On parle souvent d’empreinte carbone, mais celle d’un rallye est-elle plus importante que celle d’une grande manifestation sportive qui déplace les foules ? Je ne le pense pas. Avant de vilipender les sports mécaniques qui passent souvent pour le vilain petit canard, il serait bon de regarder partout. Alors faisons fi de toute polémique et place à la course.

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