Football : Rodez, s'imposer contre Soyaux ou s'enliser

  • Les Ruthénoises doivent battre Soyaux vendredi 10 février, si elles veulent avoir une chance de se maintenir en D1.
    Les Ruthénoises doivent battre Soyaux vendredi 10 février, si elles veulent avoir une chance de se maintenir en D1. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le

Pour la 13e journée de D1 en retard, les sang et or (12es) reçoivent Soyaux (11e) sur la pelouse de Paul-Lignon vendredi 10 février. Un match décisif pour la suite de leur aventure, car si elles ne gagnent pas le duel avec ce concurrent au maintien, leurs chances de rester dans l'élite fondraient comme neige au soleil. 

Il est des matches dont l'enjeu dépasse le cadre des 90 minutes. Et le duel entre Rodez (12e) et Soyaux (11e), qui aura lieu vendredi 10 février (18h30) à Paul-Lignon, est l'un d'eux. Les deux formations se débattent en bas du classement de D1 pour tenter de sortir la tête de l'eau, c'est-à-dire viser (au moins) la 10e place d'ici la fin de la saison.

Avec cinq points, six unités derrière Guingamp (10e), Rodez et Soyaux n'ont pas le choix : chaque équipe doit gagner si elle veut cultiver l'espoir de garder sa place dans l'élite. Même si trois points ne les sortiraient pas entièrement de l'affaire. "C'est une équipe qu'on se doit d'aller chercher, pour rester dans la course au maintien, et pour se donner du challenge pour la fin de saison, insiste Mathieu Rufié, l'entraîneur des sang et or. Puis, parce qu'il y a cette dimension de revanche. Pas par rapport à Soyaux mais par rapport à nous-mêmes, notamment sur la maturité qu'on est capable d'avoir dans certaines situations."

Tirer les leçons du match aller

Depuis la première rencontre entre Rodez et Soyaux, il s'en est passé des choses. Les Aveyronnaises ont perdu et gagné des joueuses, et surtout elles ont vu la D1 en long en large et en travers. "On a eu le temps d'affronter des équipes du même calibre que la nôtre. Ce ne sera pas du tout la même rencontre, assure la défenseure Fiona Bogi. On a tiré des enseignements de nos erreurs, parce que le match à Soyaux était une erreur. On avait quasiment dominé tout le match, on a souvent été chez elles et on a finalement perdu 2-0. C'était un accident et on en a tiré des leçons." 

Au vu de leurs deux derniers matches, bien que perdus, lors desquels elles ont tenu tête avec leurs moyens au PSG (1-0) et à Lyon (0-5), la Ruthénoise ajoute : "Il nous manque toujours cette dernière passe, cette efficacité, offensive et défensive. Mais vendredi, il ne faudra pas se tromper, on n'aura pas le droit à l'erreur." Car cette fois, ça passe ou ça casse.

"C'est la guerre !"

Lors de cette semaine d'entraînement, l'accent a été mis sur l'intensité et l'engagement du côté des Rafettes. Des armes dont elles auront précieusement besoin. "Ce qui est bien, c'est que les deux équipes sont dans la même situation. Soyaux viendrait avec huit points, il pourrait peut-être rester un peu en place ou attendre qu'on se découvre. Là, les deux équipes ont cinq points. Si on veut exister, on doit tous les deux gagner, prévient le technicien. Donc ça va forcément être un match engagé et il faudra trouver un équilibre entre la prise de risques offensifs et la stabilité défensive. Et maîtriser nos émotions, parce que ça va être important, mais il faudra quand même y aller tête baissée."

A lire aussi : Football : avant Rodez - Soyaux, la préparation mentale, "une arme" négligée

Après la défaite contre Lyon, les Aveyronnaises assurent être vite passées à autre chose, connaissant l'importance du rendez-vous suivant. "On n'a pas préparé ce match comme les autres, reconnaît Fiona Bogi. Il y a forcément une appréhension du résultat, mais comme on le travaille depuis plusieurs semaines, on a eu le temps de digérer la pression. Elle sera là au début du match, mais au coup d'envoi, on sera prêtes pour la bataille." 

Car depuis le début de la semaine, les Rafettes ont une expression en tête : "C'est la guerre ! C'est un concurrent direct. Soyaux est habitué à jouer des maintiens depuis plusieurs années. Nous, on reçoit et elles ne doivent pas exister." Le match est déjà lancé. 

Saison terminée pour Maud Antoine, Lamontagne absente encore quelques semaines

Du côté du groupe, Alexandria Lamontagne, souffrant d’une contusion osseuse depuis le match amical contre Toulouse le 27 janvier, est encore absente. "Elle ne sera pas là pendant encore quelque temps", indique Mathieu Rufié, mais elle rechaussera bientôt les crampons. "Elle sera potentiellement là contre Fleury (le 25 février), après on ne prendra pas de risque, mais c'est moins grave que ce qu'on imaginait." 

Au contraire de Maud Antoine.Le verdict est tombé pour la défenseure : victime d’une rupture des ligaments croisés d’un genou (lors d'un entraînement), elle ne retrouvera pas le terrain avant la fin de la saison. Laure Sureau est encore à l’infirmerie, embêtée par une douleur persistante à la hanche.

Le groupe : Sieber, Libourel – Sévenne, Pierre-Louis, Bogi, Hall, Canon, Guellati, Bornes – Cance, Saunier, Bousquet, Barbance, Champagnac – Mze Issa, Stievenart, Barrier, Tarrieu.
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?