L'Aveyronnaise Anais Salson est toujours focalisée sur la photo, avec des projets dans l'objectif

"Felicitaciones !". Le message est signé Gustavo Notararigo. élu en octobre 2019, affichant des origines aveyronnaises puisque les Cayssials, sa famille maternelle, sont de Colombiès, le maire argentin du District de Saavedra-Pigüé a complété ses félicitations par une photo, en couleurs, de la pampa située au sud de Buenos-Aires. Adressés à Anais Salson, ces clins d’œil ont été "très appréciés" par l’intéressée.

"Paisajes argentinos"

Elle a également goûté à l’élan d’Alice Darmon : "Magnifiques photos, un noir et blanc à la fois dramatique et sensuel dans un très bel écrin". Visiblement sous le charme, celle-ci fait allusion à l’exposition, baptisée "Paisajes argentinos", que l’artiste vient de présenter à l’ambassade d’Argentine à Paris, dans le 16e arrondissement.

Sous les feux des projecteurs durant quelques jours, elle savoure encore : "J’ai été agréablement surprise... J’ai un bon karma ! J’avais invité des amis, mais aussi des connaissances et d’anciens clients. Tout le monde a ainsi été très bienveillant. J’ai voulu créer des connexions entre des gens de sphères différentes mais avec des sensibilités similaires. Force est de reconnaître que la magie a opéré".

Des photographies en noir et blanc

Pendant un peu plus d’une semaine, elle a proposé une sélection de photographies, en noir et blanc, dont une série réalisée en Argentine. "J’ai découvert ce pays à l’occasion d’un échange culturel à La Plata, près de Buenos-Aires, à 17 ans, hébergée dans trois familles d’accueil, se réjouit-elle. J’y suis revenue il y a deux ans pour le mariage de Paula, ma sœur de cœur". Celle-ci était d’ailleurs présente au vernissage.

"Une expo à ciel ouvert"

Depuis, cette trentenaire aveyronnaise, originaire de Rivière-sur-Tarn, née en 1988, est rentrée à la maison, à Sion : "J’aime mon calme... Le soleil sur les montagnes". Mais, ce n’est pas pour autant qu’elle est en vacances. "Pas le temps de consolider un projet qu’il y en a déjà un autre dans les tuyaux", confirme-t-elle. Tout en poursuivant son travail quotidien ("J’ai beaucoup d’énergie !", assure-t-elle), en tant que responsable des partenariats, chez 42 Lausanne, "une école d’informatique, gratuite pour les étudiants et sans pré-requis pour les autres", où sa fibre pour les valeurs autour de l’éducation peut s’exprimer, Anais Salson multiplie donc les projets autour de la photo.

Accompagnée par l’agence de presse Vu, elle vient de boucler un travail près de Lyon, à Vaulx-en-Velin, avec des jeunes, âgés de 17 à 27 ans, s’engageant pour leur communauté. Elle a œuvré avec des éducateurs d’un centre social qui l’ont alors mise en relation avec plusieurs associations. "J’envisage, pour septembre ou octobre, une expo à ciel ouvert", conclut-elle.