Cransac, partagé entre charbon, tourisme et thermalisme

  • Le groupe capdenacois qui a découvert le musée Les Mémoires de Cransac.
    Le groupe capdenacois qui a découvert le musée Les Mémoires de Cransac.
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Correspondant

Le musée Les Mémoires de Cransac permet de mieux cerner les évolutions spectaculaires qu’a vécues la cité de la vallée de l’Enne.

Depuis l’ouverture de la saison thermale, le musée les Mémoires de Cransac est ouvert à la visite aux jours et horaires de l’Office de Tourisme. Néanmoins, il est ouvert toute l’année pour les groupes sur réservations. Et justement, voilà peu, un groupe de Capdenacois, composé de membres du club de l’Amitié et des aînés de la SNCF, fort d’une quinzaine de personnes, est venu découvrir le musée cransacois.

Julie Romero, secrétaire de l’association Les Amis du Cransac et gestionnaire du musée, a assuré la visite.

Celle-ci a démarré par la présentation de l’association, à l’origine de la création du musée. "Cransac a une histoire ancienne avec le thermalisme. On en parlait déjà à l’époque romaine. Mais concentrons-nous sur le thermalisme au milieu du XIXe siècle. À Cransac, plus de 5 000 curistes et buveurs d’eau venaient, déjà à cette époque, en cure. La cité possédait des sources d’eau minérale prisées pour lutter contre certaines maladies. En parallèle, elle offrait également des soins thermaux dans des étuves en bois. Mais l’eau va laisser la place à un paysage plus noir, avec l’exploitation charbonnière qui a mis en parenthèse le thermalisme".

Rassemblés autour de la maquette du carreau du Puits 1, les visiteurs ont écouté avec attention et intérêt Julie Roméro qui a poursuivi : "Le charbon était maître. En 1906 on dénombrait 7 000 habitants sur Cransac, et quasiment tout le monde, dépendait de lui".

Assidu, le groupe a continué à écoute presque religieusement la guide qui évoque ensuite le monde de la mine : les différents métiers, les femmes et les enfants qui travaillaient, et ce dans les différentes concessions : Lavergne et Cransac.

La visite aborde ensuite les catastrophes minières, mortelles à plusieurs reprises, et les épisodes sociaux, notamment les grèves. Sans oublier bien sûr celle de 66 jours d’occupation du fond entre 1961 et 1962.

"Tout à l’heure je disais que le thermalisme a été mis en parenthèse pendant cette épopée charbonnière, mais aujourd’hui le temps du thermalisme est revenu et a retrouvé avant la Covid, ses 5 000 curistes", explique Julie Roméro.

Pour terminer la visite, rien de tel qu’un peu d’art contemporain. Notamment à travers l’œuvre d’art "La Triangulaire de Cransac", la salle des archives historiques au cœur du musée, la salle des archives contemporaines sur la place et le monument Mémoire dans le parc.

Contact 05 65 63 06 80.

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