Trail - Trans Aubrac : Serge Bardeau et Fabien Miquel, un appétit sans bornes

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  • Fabien Miquel, qui a rejoint l’association il y a deux ans, sera essentiellement du côté de l’organisation lors de cette 16e édition de la Trans Aubrac. Fabien Miquel, qui a rejoint l’association il y a deux ans, sera essentiellement du côté de l’organisation lors de cette 16e édition de la Trans Aubrac.
    Fabien Miquel, qui a rejoint l’association il y a deux ans, sera essentiellement du côté de l’organisation lors de cette 16e édition de la Trans Aubrac. Repro CP
  • Serge Bardeau, quinze ans de bénévolat au sein d’Action 12. Serge Bardeau, quinze ans de bénévolat au sein d’Action 12.
    Serge Bardeau, quinze ans de bénévolat au sein d’Action 12. Repro CP
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Margot Pougenq

Bénévoles de l’association Action 12 qui accueillera 2 700 coureurs lors de la 16e édition de la Trans Aubrac samedi 22 avril, Serge Bardeau et Fabien Miquel ont bouclé le 105 et le 50 km l’an dernier. Ils reviennent sur leurs expériences. Entretien croisé.

Ce n’est pas tous les jours qu’on court 105 ou 50 km. Qu’est-ce qui vous a motivé à le faire ?

Serge Bardeau (65 ans) : Des ultras, j’en avais fait avant, mais c’est la course du club ! J’avais déjà couru le 50 km alors j’ai été tenté d’essayer le 105.

Fabien Miquel (42 ans) : J’avais fait des courses plus grandes que le 50 km mais celui-là me tenait à cœur parce que c’est Action 12 qui l’organisait. Et comme je ne me sentais pas capable de faire un 100, le 50 km paraissait le bon format pour une première depuis mon adhésion au club.

Comment se prépare-t-on pour courir de telles distances ?

SB : La préparation est assez longue, après on vit sur notre expérience et notre entraînement habituel. Pour ma part, j’avais mis en place un plan spécifique de dix à douze semaines avant la course. L’aspect nutritionnel, on y fait un petit peu attention à longueur de temps, mais dans les quinze derniers jours on privilégie et évite certains aliments pour ne pas risquer de problèmes gastriques, comme souvent sur ces formats de course.

FM : On ne se prépare pas du jour au lendemain mais je fais beaucoup de sport à côté : du rugby et du biatrail avec Action 12, qui me font faire du fractionné, du volley et j’essaie de faire une sortie un peu longue de temps en temps. Je fais deux-trois séances de course par semaine une paire de mois avant l’épreuve que je prépare.

Quel moment est le plus dur à gérer une fois qu’on s’est élancé ?

SB : Le plus difficile ce peut être, sur les courses de nuit, la gestion du sommeil. Mais il y a aussi l’alimentation pendant la course, qui est très importante : il faut manger peu mais assez souvent pour entretenir le taux glycémique. Et surtout diversifier les aliments et ne pas prendre que du sucré, ça donne un coup de fouet mais on peut risquer des problèmes gastriques.

FM : Ça dépend : si on est dans une bonne forme physique, je trouve qu’il n’y a aucun moment de dur. C’est que du plaisir. Et quand on est physiquement un peu moins bien, il faut que la tête prenne le relais des jambes. Avoir un bon mental est important dans les moments un peu durs, pour permettre aux jambes de revenir.

Quel est votre type de course favori ?

SB : Plus on avance en âge, plus on perd en vitesse. Donc les courses courtes en deviennent un peu moins intéressantes et un peu plus contraignantes physiquement. Tandis que sur le long, on se gère d’avantage. Mon format préféré reste les courses de 80 à 160 km. La plus longue que j’ai faite c’est l’Ultra Marin du golfe du Morbihan, de 180 km, mais la plus exigeante c’est la Diagonale des fous sur l’île de la Réunion, dans les 170 km avec plus de 10 000 mètres de dénivelé. Je l’ai faite pour la troisième fois l’an dernier et je compte bien en faire une autre !

FM : Entre 25 et 30-35 km, c’est le mieux pour moi. Ça reste un bel effort, mais pas non plus dans des durées très longues. J’ai eu fait des trails de 12 heures, c’est très très long, mais sinon j’aimerais monter petit à petit pour me tester, voir jusqu’où je pourrais aller. En distance, le plus long que j’ai fait c’est l’Astralage (67 km, à l’Hivernale des Templiers de Roquefort), et en temps c’est le grand raid des Pyrénées : 63 km et 4 000 mètres de dénivelé. Et je n’aurai jamais fait si long, mais j’espère l’an prochain me lancer sur le 75 km (de la Trans Aubrac, un nouveau format cette année) si je peux !

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