Tour de France 2023 : incidents avec les motos, spectateurs, le directeur technique de l'épreuve s'explique

  • De nombreux sujets enflamment le Tour de France 2023. Y compris les débats sur les motos et les spectateurs.
    De nombreux sujets enflamment le Tour de France 2023. Y compris les débats sur les motos et les spectateurs. MAXPPP - CHRISTOPHE PETIT TESSON
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Quentin Marais avec AFP

Le Tour de France 2023, qui est entré dans ses derniers jours d'épreuve, est le théâtre de plusieurs incidents impliquant des motos. La question du public est également au centre de nombreux débats.

Le Tour de France va "se remettre en cause" et "réfléchir à des solutions" pour éviter les incidents créés par des motos dans les cols où prend place un public "nouveau", a indiqué jeudi 20 juillet 2023 à l'AFP le directeur technique de la Grand Boucle, Thierry Gouvenou.

Plusieurs incidents

Alors que deux motos avaient déjà ralenti Tadej Pogacar au sommet de Joux Plane lors de l'étape du samedi 15 juillet 2023, un nouvel incident est survenu mercredi 19, dans le col de la Loze où le maillot jaune Jonas Vingegaard et d'autres coureurs ont été retardés par une moto bloquée par le public qui a causé un embouteillage.

Celle de Thomas Voeckler, sélectionneur de l'équipe de France et consultant pour France Télévisions, a été exclue, avec son pilote de l'étape de jeudi par les commissaires de l'Union cycliste internationale (UCI).

"Un nouveau public qu'on n'attendait pas"

"On se fait déborder par un nouveau public qu'on n'attendait pas, a estimé Thierry Gouvenou. Ça doit être l'effet Netflix (qui vient de consacrer une série à la Grande Boucle) ou l'intensité du duel Pogacar-Vingegaard, mais on se retrouve un peu dépourvus. On avait des points durs avant comme l'Alpe d'Huez et le Ventoux. Mais là c'est partout, partout."

"Il va falloir qu'on se pose pour trouver des solutions, peut-être revoir la taille de +l'échelon course+ (règles qui régissent le fonctionnement des véhicules suiveurs en course, ndlr). Il va falloir se remettre en cause", a ajouté l'architecte du parcours du Tour.

Les mots forts de Pinot

"C'était honteux. Je suis resté bloqué au moins 30 secondes, j'avais les motos qui me tombaient dessus quasiment, c'était n'importe quoi", avait déploré mercredi Thibaut Pinot après avoir dû mettre pied à terre dans la Loze. "On laisse passer les voitures alors qu'il y a 15 secondes entre les groupes, il y a des choses que je ne comprends pas", avait-il ajouté.

Boîte de nuit à ciel ouvert

Depuis le début du Tour, de nombreux coureurs et officiels ont fait part d'un public plus jeune mais aussi plus virulent et parfois très alcoolisé le long des routes. Plusieurs coureurs ont été envoyés au sol par la faute de spectateurs et les cols se transforment régulièrement en boîte de nuit à ciel ouvert.

Longtemps vu comme vieillot, le cyclisme s'est régénéré ces dernières années et attire un nouveau public. 21% des 18-24 ans ont ainsi suivi l'intégralité des étapes du dernier Tour et jusqu'à 27% des 25-34 ans, selon une étude menée par Cofidis et Dentsu Data Labs auprès de 1.000 personnes.

Vingegaard aux portes d'un nouveau sacre

Après 17 étapes, Jonas Vingegaard a frappé un grand coup en cette dernière semaine de compétition. Alors que quelques secondes l'ont longtemps séparé de Tadej Pogacar, son premier poursuivant, le Danois compte désormais 7'35" d'avance sur le Slovène.

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Les commentaires (1)
MIRAGE4 Il y a 9 mois Le 21/07/2023 à 11:11

l'organisation de cette course est à revoir ...cette foule hurlante ( et en partie alcoolisée ) sur la route jusqu'à faire tomber des coureurs est inadmissible...la securité des coureurs n'est plus assurée ... les organisateurs sont dépassés !!!!