Anne Paulhe Massol cultive exploitation agroforestière et maison d’hôtes de caractère
Originaire de Lédergues, près de Réquista, âgée de 50 ans (elle a soufflé les bougies... ce dimanche 26 novembre !), elle a d’abord été ingénieur agronome, avant de devenir agricultrice et créatrice d’activités touristiques. Avec Laurent, son mari, elle est ainsi propriétaire du domaine d’Escons, une longère du milieu du XVIIIe siècle, rénovée avec passion et beaucoup de goût, à Saint-Sulpice-sur-Lèze, près de Toulouse, au coeur du Volvestre. Animaux et végétation partagent le site en totale harmonie.
Raconter l’histoire d’Anne Paulhe Massol, c’est faire des choix, tant sa vie est riche. Mais, deux mots peuvent toutefois définir deux tranches très importantes de son existence : fidélité et coup de cœur. Fidélité, comme les (presque) deux décennies qu’elle a consacrées, d’avril 2002 à décembre 2021, au groupe Arterris, au sein duquel elle était directrice de l’innovation. Coup de cœur, comme celui qu’elle a eu, avec son mari Laurent, en 2016, pour le domaine d’Escons, situé à Saint-Sulpice-sur-Lèze, près de Toulouse, dans le Volvestre.
Longère datant du milieu du XVIIIe siècle, cette bâtisse étaient à l’abandon depuis plus de quarante ans. Seules quelques vaches broutaient paisiblement autour. Après de longs mois de travaux, la maîtresse des lieux en a fait l’habitation principale de la famille (avec deux enfants, un garçon et une fille, âgés aujourd’hui, respectivement, de 18 et 13 printemps), une exploitation agroforestière et également une maison d’hôtes de caractère avec quatre chambres de très belle facture.
Née à Albi, le 26 novembre 1973 (joyeux anniversaire !), Anne Paulhe a grandi dans la ferme familiale de 500 brebis lacaune (laitières), reprise par son frère Olivier, au lieu-dit Le Cayla, commune de Lédergues, sur le canton de Réquista. Maternelle au village des Vialettes, puis primaire à Lédergues, collège à Réquista, lycée Foch à Rodez, une scolarité classique l’a menée jusqu’à un bac série D, puis à la fac Paul-Sabatier à Toulouse.
Elle n’a pas oublié : "J’étais attirée par le "très végétal", à savoir la physiologie des plantes, le développement des défenses naturelles, comment elles fonctionnent... Je me voyais bien chercheuse à l’Inra". Mais, elle reconnaît aussi : "Il me fallait du terrain, des choses concrètes". Elle a finalement opté pour l’école très réputée d’AgroParisTech ("Le Graal", dit-elle) pour devenir ingénieur agronome.
Amoureuse des vieilles pierres
Durant ses années parisiennes, Anne Paulhe Massol n’a pas coupé le cordon avec l’Aveyron, notamment pour les jobs d’été : agence de Réquista du Crédit Agricole, insimination artificielle à Ovitest, contrôleuse maïs semences à la RAGT... Après trois années à la chambre d’agriculture de l’Aveyron, œuvrant au service environnement et goûtant, par exemple, aux débuts du Régalou, puis douze mois à Agen, elle a suivi les battements de son cœur pour prendre ses quartiers dans la Ville rose, près de son mari, artisan coiffeur.
Elle a donc intégré, en 2002, La Toulousaine des céréales, glissant au passage "On m’a dit qu’on m’embauchait parce que j’étais Aveyronnaise !", devenue plus tard Arterris, après la fusion de trois coopératives. Directrice de l’innovation, ayant pour credo "L’innovation ouverte car on n’avance pas seul dans son coin", elle y est ainsi restée jusqu’en décembre 2021. Entre temps, cette amoureuse des vieilles pierres a voulu "rénover un bâti de caractère".
Passionné comme elle, son mari est tombé sur le domaine d’Escons : "Il m’a convaincu !". Ils en ont fait un site de charme, au milieu de huit hectares. Anne Paulhe Massol est intarissable sur le sujet : "Les visiteurs apprécient l’aménagement intérieur et extérieur, l’architecture de la bâtisse, la salle où sont servis petits-déjeuners et repas, le cadre idyllique de l’espace de détente, l’ambiance champêtre chic des chambres et le charme des espaces communs".
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