Escrime : "les Jeux, un objectif de vie" pour l'épéiste ruthénois Aymerick Gally

  • Aymerick Gally ne rêve que d’une chose pour les prochains mois : obtenir son ticket pour les Jeux olympiques de Paris.
    Aymerick Gally ne rêve que d’une chose pour les prochains mois : obtenir son ticket pour les Jeux olympiques de Paris. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
Publié le
Mathis Fessard

Actuellement en plein stage sur le Piton, l’épéiste de l’Escrime Rodez Aveyron (Era), Aymerick Gally, a fait de sa présence aux JO de Paris son ambition principale pour les prochains mois. Mais la tâche ne s’annonce pas évidente.

"J’étais remplaçant aux Jeux de Tokyo, donc l’objectif c’est de faire partie de l’équipe en 2024. Et d’être même dans les trois (titulaires français en par équipes). C’est un challenge de faire partie des tireurs qui représenteront la France à domicile. C’est un objectif de vie, parce que quand on fait de l’escrime, c’est grâce aux Jeux qu’on vit, qu’on est sous les projecteurs." Aymerick Gally le sait : pour être en piste le 28 juillet au Grand Palais de Paris, il va devoir réaliser un sans-faute ces prochains mois. Car jusqu’à présent, le tireur de l’Escrime Rodez Aveyron n’a pas la faveur des pronostics.

"Si je pouvais faire un podium à Doha, je me mettrais bien"

Au terme de la première des sept manches de coupe du monde qui détermineront les quatre billets tricolores pour les Jeux, Gally a été devancé par dix de ses compatriotes, en terminant 140e… "À Vancouver, je n’ai pas été bon. Je ne fais pas un début de saison idéal pour les JO… Je me prépare pour la prochaine étape, le 31 janvier à Doha. Et celle-ci, elle est très importante, parce que c’est un grand prix. C’est le plus gros coefficient de points des sept manches. Si je pouvais faire un podium là, je me mettrais bien pour la qualif’."

En attendant d’être au Qatar, Aymerick Gally, vainqueur des Jeux mondiaux universitaires avec les Bleus cet été en Chine, a effectué son retour à Rodez jeudi 21 décembre, lui qui s’entraîne à l’année sur Paris. Alors présent à l’Amphithéâtre pour rencontrer les jeunes du club, il profite de cette semaine de fêtes pour effectuer un stage sur le Piton. "Je reviens un peu m’entraîner aux sources", dit-il à ce propos.

Et c’est bien de cela dont il s’agit pour lui, puisque l’Era lui a ouvert les bras lorsqu’il a quitté sa Nouvelle-Calédonie natale, en 2014. "C’est le club qui m’a accueilli quand je suis parti de chez moi, et qui m’a formé au sein du CREFED (centre de formation régional, NDLR). Aujourd’hui, il n’y a que le club de Rodez qui m’aide à vivre de l’escrime. Certains tireurs ont des partenaires privés, mais la plupart ne sont soutenus que par leur club."

Au quotidien à l’Insep

Presque dix ans après son arrivée dans la préfecture aveyronnaise, le Nouméen passe désormais le plus clair de son temps au sein de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep). Il est entraîné par Hugues Aubry et Gauthier Grumier, deux champions olympiques de la discipline, lorsqu’il est à la capitale. De quoi lui montrer la voie vers Paris ?

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