Aveyron : ces entreprises de l'agglomération ruthénoise ont relevé le défi du "zéro déchet"

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  • Une démarche vertueuse qui se poursuit.
    Une démarche vertueuse qui se poursuit.
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Philippe Routhe

De nouveaux commerçants et artisans ont obtenu ce label saluant l’effort réalisé sur le plan environnemental notamment.

Treize nouveaux commerces et entreprises de Rodez agglomération vont désormais apposer leur label "zéro déchet", après les onze qui l’ont obtenu l’année dernière. Une démarche vertueuse qui suit donc son cours avec le concours de la chambre de métiers et ses référents en la matière, dont Mouhamadou Kebe.

Ce lundi en fin de journée, les représentants de chacune des treize entreprises avaient fait le déplacement, preuve de leur implication dans cette démarche. Même si, comme l’a fait remarquer Pierre Azémar, le président de la chambre de métiers, "les entreprises n’attendent pas les lois pour agir". Il n’en demeure pas moins que, comme l’ont d’ailleurs fait remarquer les entrepreneurs, cette démarche les a invités à se questionner. À faire une pause dans leur métier très prenant pour mieux appréhender les choses.

Aller plus loin

Tri des différents déchets et réduction drastiques des emballages font partie des démarches qui ont été engagées. "Tout en étant déjà dans ce processus, cela fait du bien aussi de se faire challenger", souffle un entrepreneur. L’objectif, pour l’obtention de ce label, étant de relever trois défis dans la prévention et la gestion des déchets parmi les vingt défis proposés.

Cette petite soirée, organisée en présence du président de l’Agglomération Christian Teyssèdre, a également mis en lumière non seulement la démarche vertueuse souhaitée par les entrepreneurs, mais également les nombreuses démarches qui peuvent être engagées. Notamment en matière de circulation des déchets. Certains pouvant servir à d’autres entreprises, mais encore faut-il le savoir ! C’est le cas notamment de la gestion des " nombreuses" palettes qui pose question à nombre d’entrepreneurs et qui fut largement évoquée ce lundi soir.

Mais le changement est en marche, à l’instar de l’EIT (Écologie industrielle du territoire) en cours dans le secteur de Bel-Air. L’occasion pour Pierre Azémar d’appeler également "à une EAT, une écologie artisanale du territoire". Une manière de souligner l’implication des entreprises, plus que jamais bien perçue par une large partie de la clientèle, comme ont pu en témoigner les commerçants.

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