Mettre en place de zone interdites aux véhicules motorisés permettrait, à termes, d'économiser de l'argent

  • Favoriser à la marche et le vélo dans des zones où la circulation des voitures est réduite peut faire économiser énormément de dépenses de santé.
    Favoriser à la marche et le vélo dans des zones où la circulation des voitures est réduite peut faire économiser énormément de dépenses de santé. DesignSensation / Getty Images
Publié le
ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Une étude britannique montre que les bénéfices sanitaires des quartiers à faible trafic sont jusqu'à cent fois supérieurs à leurs coûts. En développant la marche et le vélo, les habitants ont une vie plus saine et tombent moins malades, ce qui permet de faire de grosses économies de santé.

Selon une étude menée par l'université de Westminster, les zones à trafic réduit apportent des bénéfices pour la santé publique jusqu'à cent fois supérieurs à leurs coûts. Cette conclusion résulte d'une analyse menée sur six ans auprès de plusieurs milliers d'habitants dans trois zones en périphérie de Londres (Enfield, Kingston et Waltham Forest) qui ont adopté des mesures comparables.

Il en ressort que le bénéfice cumulé pour la santé publique est estimé à 4.800 livres en moyenne par résident sur une période de vingt ans, comparé à un coût de mise en œuvre qui varie entre 28 et 112 livres par personne, selon les types de mesures adoptées. Cette étude montre que les effets positifs se font ressentir environ deux ans après leurs mises en place, avant de croitre progressivement avec le temps. In fine, ce bénéfice est entre 50 et 200 fois plus important que le coût de ces zones à faible trafic. L'étude souligne aussi que sur cette même période, dans ces trois zones, cette politique a permis d'éviter chaque année en moyenne 37 décès et plus de 535.000 jours d'arrêt maladie.

Pour rappel, au Royaume-Uni, un "quartier à faible trafic" est un ensemble de rues résidentielles où la circulation automobile est restreinte, généralement à l'aide de barrières, de bornes ou de jardinières, parfois par de simples panneaux signalétiques. Il s'agit d'une pratique très populaire en Grande-Bretagne depuis les années 70. Aujourd'hui, ce type de zone concernerait environ 4% de la population du Grand Londres, selon un article de The Guardian.

Ces statistiques spectaculaires soulignent l'importance de développer ce type de zones, pour non seulement réduire sensiblement les émissions de CO2 dans l'air mais aussi et surtout améliorer la santé des résidents, et par la même occasion faire d'énormes économies sur les frais de santé.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?