Cadavre découvert sur l’Aubrac : le corps n’a toujours pas été identifié, une autopsie programmée

La découverte jeudi 21 mars d’un cadavre sur l’Aubrac, à proximité du lac des Moines entre Saint-Chély-d’Aubrac et Nasbinals, n’a pas encore livré tous ses secrets. Selon nos informations, le corps calciné n’a toujours pas été identifié ce samedi. Le sexe n’est d’ailleurs toujours pas connu, même si les premières constatations penchaient vers un homme. Une autopsie est programmée ce mardi 26 mars et elle sera "déterminante", assure le parquet de Rodez saisi de l’enquête. Sans en dire davantage "à ce stade".

Aucune hypothèse exclue

Car aucune hypothèse n’est encore exclue à la suite de cette macabre découverte. S’agit-il d’un crime ou davantage d’un suicide ? Difficile de le savoir, malgré les recherches actives de la gendarmerie de l’Aveyron épaulée par la section de recherches (SR) de Toulouse.

De jeudi à vendredi, les enquêteurs ont déployé de grands moyens sur l’Aubrac après avoir été prévenus par les sapeurs-pompiers du Nord-Aveyron de la découverte du corps à l’intérieur d’un cabanon en proie aux flammes, en bordure de la RD219. Servant à abriter les randonneurs, l’abri a littéralement été détruit par l’incendie et il n’en restait plus rien ce vendredi 22 mars.

En revanche, plusieurs interrogations demeurent. Notamment dans cette région, peu habituée à défrayer la chronique des faits divers. Comment le cabanon a-t-il pu prendre feu, en pleine journée ? Si le cadavre s’avérait être un homme, comment ce dernier s’est-il retrouvé dans ce bout de l’Aveyron à la frontière de la Lozère ? Était-il originaire du coin ou de loin ? Aucun avis de disparition inquiétante n’a pour l’instant été relié à cette découverte. L’autopsie à venir et les diverses investigations actuelles pourraient permettre de lever de nombreux doutes.

À suivre.