Rugby : Decazeville glisse sur des détails

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  • Les Decazevillois la tête à l’envers avec trois défaites consécutives.
    Les Decazevillois la tête à l’envers avec trois défaites consécutives. Centre Presse Aveyron - Archives Jean-Louis Bories
Publié le
Philippe Cauffet

Troisième revers de rang dimanche après-midi pour un SCD rétrogradant au 6e rang de sa poule de Fédérale 2. De quoi livrer des interrogations.

Le rugby se joue sur des détails. Et des détails, il en a vraiment manqué au Sporting, dimanche, sur la pelouse d’Arpajon (7e). Difficile de rentrer de ce court déplacement sans émettre des regrets surtout dans la dernière ligne droite du championnat, où une place qualificative se joue tous les dimanches. D’autant plus que le danger arrive de partout et, de fait, des résultats des autres adversaires qui eux ne se ratent pas et prennent les points alors que le Sporting, lui, ne prend seulement que le bonus défensif.

Résultat, ce matin, le SCD est sixième, lui qu’il y a quelques semaines encore tutoyait les sommets et se voyait terminer la phase régulière à l’une des deux premières places. En lieu et place, aujourd’hui, c’est une simple sixième place, de potentiel barragiste, que les protégés d’Anthony Julian, Tim Bowker et Etienne Rous occupent après cette spirale négative de trois défaites consécutives.

De quoi regarder d’un nouvel œil les trois prochaines rencontres du Sporting face à Sarlat, Isle et Quatre Cantons qui vont s’enchaîner sur le pré de Camille-Guibert juste avant de se rendre à Riom pour la dernière journée. Trois victoires et tout est oublié, un faux pas, voire deux, et la qualification peut être remise en cause, là où l’on croyait le Sporting bien parti pour décrocher son billet presque dans un fauteuil.

La faute à qui ? À personne, ou plutôt si à des erreurs de placements, de lancements en touche, de réceptions en touche, de combinaisons longuement travaillées qui ne prennent pas preneur. Bref, de quoi râler, pester lorsque l’on est un fidèle supporter decazevillois comme les nombreux présents à Arpajon. Pourtant sans faire offense à l’adversaire, ce dernier était largement prenable. D’ailleurs, si l’on s’attendait à une furia arpajonnaise en tout début de rencontre, ce sont les Decazevillois qui domineront les débats, ne butant simplement que sur des détails qui ne permettent pas de concrétiser les nombreux temps forts dans les vingt-deux mètres cantaliens. Et à ce jeu, le Sporting devient une équipe à réaction. Comme trop souvent, il faut qu’elle soit menée 17-3 pour la voir réagir et proposer un rugby plus propre, plus déterminé.

L'oeil noir d'Albert Valentin

Alors certes, beaucoup de titulaires manquaient à l’image du capitaine Loïc Rouquette, Boris Lac ou encore Grégory Fabro. Mais cela ne peut pas tout expliquer, à voir le potentiel de certains joueurs qui les ont suppléés comme Quentin Labarthe, François Rols ou Gaëtan Lozano ; et la rage, l’œil noir d’Albert Valentin, très peu satisfait du rendu de sa nouvelle formation.

Et les résultats des autres. Impossible de passer à côté du 82-21 de Sarlat face à Isle, de la victoire de Quatre Cantons ou encore de celles de Bourges et de Causse Vénère avec le bonus offensif. Sarlat se pointera dimanche en leader à Decazeville ayant passé douze essais au dernier du classement et n’ayant pas oublié la défaite à domicile face au Sporting. Dimanche, le Sporting part à la chasse aux œufs et il va falloir tout rafler. Tout est encore possible.

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