Malige produit des pinceaux et rouleaux… au poil !

  • Dans l’atelier de Malige, les salariés fabriquent des produits de qualité.
    Dans l’atelier de Malige, les salariés fabriquent des produits de qualité.
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Midi Libre

L’entreprise, présente à Combret depuis 48 ans, va changer de locaux l’automne prochain.

Les bâtiments sont à l’image de l’entreprise : discrets et parfaitement intégrés dans le paysage. L’entreprise Malige fait partie de l’histoire de Combret. Tout a commencé dans le village en 1976, dans le garage de la famille Cresci originaire de la région parisienne. La société Raval’Or a commencé son activité en y fabricant des rouleaux à peindre en peau de mouton. Par la suite, le produit a évolué pour répondre à la demande de la clientèle. Des bâtiments à l’extérieur du village ont alors été construits. En 1989 Laurent Cresci le fils a acheté la fabrique Malige située près de Paris qui produisait des brosses et des pinceaux.

Sept ans plus tard, courant 1996, la famille Cresci a créé la société Malige Raval’or et décidé de réunir les deux unités de production à Combret pour compléter sa gamme de produits et faire aussi du négoce de produits complémentaires (couteau à enduire, adhésif…).

Un pari réussi puisque 7 ans plus tard, l’entreprise a doublé sa surface de production en agrandissant le bâtiment existant. En 2005, elle a complété son outil de production pour fabriquer des brosses et balais tout en renforçant son activité de négoce en signant des accords avec des marques réputées dans le domaine de la peinture.

Toutes ces activités, faute de place, l’ont contrainte d’ouvrir un entrepôt à Camarès pour gérer le stock de plus en plus important. Une nouvelle étape a été franchie en 2021 avec le départ à la retraite de Laurent Cresci qui a vendu son entreprise à Cyrille Rozan. Un homme du métier qui a travaillé pour le groupe Seigneurie un des leaders mondiaux de la peinture.

Après son dernier poste de directeur de filiale au Congo, le Breton d’origine a décidé de reprendre une affaire. L’entrepreneur s’est dit " séduit par la taille de l’entreprise, par les produits, par son histoire entre l’artisanat et la petite entreprise " " Très attaché à la notion de produit de qualité, consommable qui fidélise la clientèle " le nouveau gérant indique avoir acheté " une entreprise saine ".

Une entreprise qui propose une multitude de produits dans son catalogue pour satisfaire les 400 clients qui se situent pour 95 % en France et 5 % en Afrique francophone. Ils sont vendus via des grossistes, dans des magasins, des quincailleries mais aussi dans des grandes enseignes comme Décathlon.

" La qualité est un critère de fabrication ". La matière première vient de France, d’Europe et de Chine pour la soie. La logistique est primordiale pour une entreprise qui assure 50 % de son chiffre d’affaires par le négoce de produits complémentaires. Deux personnes assurent le fonctionnement de l’entrepôt de Camarès et 7 autres personnes travaillent 4 jours par semaine sur le site de Combret. Une main-d’œuvre qui doit être " polyvalente et avoir la sensibilité à la machine ".

En septembre, leur condition de travail devrait s’améliorer avec le déménagement de l’entreprise sur la zone artisanale de Montlaur et la construction d’un bâtiment plus fonctionnel. Un déménagement de quelques kilomètres " rendu possible par l’achat du bâtiment existant par la mairie de Combret " et qui a pour but " en renforçant le chiffre d’affaires de consolider l’entreprise et ses emplois ".

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