"Nous allons continuer à demander une augmentation du pouvoir d’achat" : maigre avancée à Decazeville dans les négociations entre agents municipaux et élus

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  • Les agents municipaux ont manifesté devant la mairie, où se tenaient les négociations entre représentants syndicaux et élus.
    Les agents municipaux ont manifesté devant la mairie, où se tenaient les négociations entre représentants syndicaux et élus. DDM - RBL
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Roman Bouquet Littre

Suite à un mouvement de grève des agents decazevillois, leurs représentants syndicaux se sont retrouvés mardi 26 mars 2024 autour de la table avec le maire et ses équipes pour négocier.

Ils ont ressorti les banderoles et la sono. Trois semaines après leur premier mouvement de grèves pour réclamer "la progression sociale et le maintien de l’emploi", une quarantaine d’agents municipaux de Decazeville se sont rassemblés dans la matinée de ce mardi 26 mars 2024 sur le parvis de la mairie alors que leurs représentants syndicaux avaient rendez-vous avec le premier édile François Marty, accompagné du directeur général des services Christian Lauzu, de la deuxième adjointe chargée des ressources humaines Evelyne Calmettes et de son homologue chargée des affaires sociales Marie-Hélène Murat-Guiance.

"Conclusion assez positive"

Un rendez-vous d’une heure et demie dont "la conclusion est assez positive", estiment Guy Bergon (CGT) et Luc Smarrito (FO), présents autour de la table aux côtés de Valérie Fabre (CGT) et Myriam de Marcos (FO). "Cette mobilisation nous a permis d’obtenir la prime pour le pouvoir d’achat dans son intégralité en fonction des tranches imposables", expliquent les représentants de l’intersyndicale, qui remercient les agents pour leur mobilisation. Une avancée relative, cette prime exceptionnelle, créée par le ministère de la transformation et de la fonction publique et effective depuis octobre 2023, devant être obligatoirement versée avant le 30 juin 2024, en une ou plusieurs fractions. Un acquis au goût de "mieux que rien" après que les négociations sur les autres points de revendication ont, semble-t-il, tourné court.

"Un choix politique"

"Sur la modification du règlement intérieur [liée notamment aux modalités de dépôts de congés], ils nous ont fait comprendre que la mairie faisait ce qu’elle voulait et que nous n’avions pas notre mot à dire. La politique de non-remplacement des agents partis à la retraite va aussi se poursuivre", concèdent Guy Bergon (CGT) et Luc Smarrito (FO). Les demandes de "CDIsation" des contrats courts, "dont nombre d’entre eux sont là depuis de nombreuses années", de modification du régime indemnitaire et d’arrêt de la privatisation de certaines tâches n’ont pas non plus été entendues. "La privatisation de certaines tâches que nous faisions est une conséquence directe de la baisse des effectifs. C’est un choix politique. Nous demandions une consultation sur ce sujet", développe l’intersyndicale.

Enfin, la demande d’augmentation de participation de l’employeur à la mutuelle de prévoyance et de santé attendra. "On nous a dit que cette participation serait revue en 2025", relatent Guy Bergon (CGT) et Luc Smarrito (FO), qui soulignent que le mouvement n’est pas terminé. "Tout ne s’arrête pas aujourd’hui. Nous allons continuer à demander une augmentation du pouvoir d’achat et à dire nos désaccords quand il y en a." Contacté, le maire François Marty n’a pas souhaité s’exprimer, expliquant que "ces sujets sont relatifs au fonctionnement interne de la mairie".

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