Un adolescent de 15 ans retrouvé mort dans les toilettes de l’internat : que s’est-il passé dans ce lycée privé de Reims ?

  • Un adolescent a été retrouvé dans le coma et est décédé dans la soirée à Reims.
    Un adolescent a été retrouvé dans le coma et est décédé dans la soirée à Reims. Capture - Google Street View
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Nicolas Drusian avec AFP

L’adolescent était dans le coma quand il a été retrouvé dans les toilettes de son lycée à Reims, il est décédé dans la soirée.

Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort mardi dans les toilettes d’un lycée privé de Reims (Marne), a indiqué mercredi 10 avril 2024 le procureur de Reims à l’AFP, confirmant une information de France 3 Champagne-Ardennes.

Cet élève est "mort dans les toilettes de l’internat" mais "aucune trace suspecte" n’a été retrouvée sur le corps et "la cause de la mort est inconnue", a précisé le procureur François Schneider. Le contexte de ce décès "n’est absolument pas clairement défini", a-t-il insisté.

Un "malaise dans les toilettes" ?

L’élève a fait un "malaise dans les toilettes", a affirmé à l’AFP le directeur de l’établissement, Didier Tilly, qui ajoute qu’aucun cachet n’a été retrouvé dans sa chambre. Retrouvé dans le coma, il est décédé à 20 h 15, selon une source policière.

Ce malheureux mardi 9 avril, le jeune garçon ne s’était pas présenté au dîner. Un de ses camarades serait parti à sa recherche aux toilettes puis aurait fait appel au personnel de l’internat pour ouvrir la porte. Derrière, l’adolescent était en arrêt cardiorespiratoire.

Une enquête en recherche des causes de la mort a été confiée à la police de Reims, a précisé le procureur. Une autopsie est prévue jeudi.

La question du harcèlement scolaire se pose

C’était "un jeune qui était en recherche" sur lui-même, "qui se questionnait comme beaucoup de jeunes de son âge", a expliqué le directeur Didier Tilly. La question d’un éventuel harcèlement scolaire se pose alors que l’adolescent était parfois la cible de moqueries, notamment en raison de son orientation sexuelle. "Il était suivi de près, il y avait des échanges réguliers, pour nous ce n’était pas du harcèlement, mais c’était traité par la vie scolaire", a confié le directeur à France 3.

Le lycée est ouvert mercredi matin, a constaté une journaliste de l’AFP, et une cellule psychologique a été mise en place en accord avec le diocèse.

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