Haro sur les crevettes et autres crustacés qui contiennent plus de polluants éternels que le poisson

  • La consommation de crevettes expose davantage au risque d'être contaminé aux PFAS
    La consommation de crevettes expose davantage au risque d'être contaminé aux PFAS Aleksdem / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Recommandés depuis longtemps pour leurs bienfaits nutritionnels, les crustacés exposeraient davantage au risque d'être contaminé par les polluants éternels, les PFAS, plus qu'en mangeant du poisson, rapporte une étude américaine.

Du magnésium, du cuivre, de l'iode, du sélénium... Les coquillages et crustacés sont de vraies petites bombes de bienfaits pour faire le plein de vitamines B3 et B5. Petits plaisirs de vacances qui donnent une saveur particulière à un séjour en Normandie, qui ne serait pas complet sans un plateau d'huîtres tout comme les chipirons sont incontournables lors d'une virée au pays basque, voilà que ces aliments n'auraient pas que des avantages, nutritionnellement parlant.

Dans un contexte où les PFAS, les fameux polluants éternels que l'on indique sous cet acronyme pour désigner ces substances s'accumulant aussi bien dans l'air que dans l'eau et dans l'organisme humain, crevettes et autres crustacés viennent d'apparaître comme une source non négligeable de ces molécules dont certains sont potentiellement cancérogènes pour l'Homme.

Dans une étude publiée par la revue Exposure and Health, soutenue par la recherche médicale américaine et réalisée par des chercheurs du département de biologie du Dartmouth College aux Etats-Unis, des scientifiques américains indiquent avoir repéré 26 variétés de PFAS dans des échantillons de thon en conserve, de saumon, d'églefin et de crevettes. L'expérience a en effet consisté à repérer ces substances dans des produits de la mer couramment achetés sur le marché de Portsmouth, dans le New Hampshire.

Les analyses ont été réalisées sur un échantillon de 1.829 résidents de cet état américain, comprenant aussi bien des enfants que des adultes. Le régime alimentaire de ces habitants étant plus fourni en crustacés et fruits de mer, l'étude a démontré un taux plus élevé de PFAS chez ce type de consommateurs, plus que dans la moyenne des Américains habitants le Nord-Est des Etats-Unis.

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