Rallye du Var : la dernière chance de Nicolas Romiguière

Il n’a plus du tout le choix. Ce dimanche, s’il veut remporter le Trophée Twingo R2 et, au passage, décrocher le second titre majeur de sa jeune carrière, Nicolas Romiguière va devoir tout tenter. Et espérer. Car le champion de France juniors 2011, en plus de devoir s’imposer dans sa catégorie, doit surtout croiser les doigts pour que l’actuel leader du trophée et devancier, Yann Clairay, n’arrive pas au bout.

Le rallye du Var en juge de paix

Bref, ce rallye du Var, qui fait office d’ultime manche du championnat de France et débute aujourd’hui au départ de Sainte-Maxime, s’avère pour le moins décisif. "Pour gagner, il va nous falloir un peu de chance, commente l’Aveyronnais de 25 ans, quoiqu’il arrive assuré de la 2e place du Trophée. Mais il faut y croire car au Var, tout peut se passer. En 2011, alors que j’avais une avance confortable pour le titre junior, j’avais ainsi failli tout perdre. Tant qu’on n’est pas sur le port de Sainte-Maxime le dimanche, tout est possible." 

Les Bleus du foot en exemple

À condition bien sûr de dompter au mieux les 216,85 km de spéciales de ce "parcours très technique, sélectif et rapide" et de remplir sa part du contrat avec une victoire. "Oui, il faut avant tout qu’on fasse notre boulot en gagnant. Mais si on garde la dynamique du rallye des Cévennes (manche précédente terminée à la 2e place du Trophée, 24e au général), on peut être aux avant-postes", veut croire le Decazevillois, vanté pour sa régularité cette saison quand son concurrent a déjà remporté 3 des 5 manches précédentes (les deux autres revenant à Manu Guigou). Et tant pis si, au bout, il n’y a pas de volant.

Bis repetita ?

Le prestige du titre suffirait à son bonheur. Surtout que c’est après avoir tiré son épingle du jeu dans la fameuse spéciale de Vidauban en 2011 que Nicolas Romiguière, déjà accompagné par Alexis Nègre dans le baquet de droite, avait vécu l’un des plus beaux moments de sa carrière. Pour en vivre un second, il lui faudra en tout cas renverser une situation bien mal engagée. Mais cette semaine lui a donné des raisons d’y croire. "L’équipe de France de foot a montré qu’avec beaucoup d’envie et en se préparant bien, on peut y arriver."