Un casting de «cheerleaders» pour supporter les basketteurs dès la rentrée

  • Séduites par des «cheerleaders» clermontoises, Océane Da Cruz 
et Mélanie Loupiac espèrent autant d’engouement ici.
    Séduites par des «cheerleaders» clermontoises, Océane Da Cruz et Mélanie Loupiac espèrent autant d’engouement ici. LC
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Lola Cros

Rodez. Dimanche 24 avril, un «casting» est organisé au Bowling du Rouergue à Onet.

Surtout ne leur parlez pas de pompom-girls, «ça n’a rien à voir!» «Contrairement aux pompom-girls qui ne font que secouer leurs pompoms sans grande chorégraphie, le «cheerleading» (comprenez les danseuses qui animent les rencontres sportives, NDLR), c’est un véritable sport avec chorégraphies de haut vol, portés et acrobaties», prévient immédiatement Océane Da Cruz.

Les bases sont posées. À 22 ans, la Ruthénoise préside la toute nouvelle association «Ruthen’s Cheerleader» aux côtés de Mélanie Loupiac. L’une est ancienne gymnaste, la seconde, plutôt «pro de la paperasse». Un duo complémentaire qui espère mettre sur pied, d’ici la rentrée, une équipe de «cheerleaders» pour animer les mi-temps et temps morts de l’équipe fanion du stade Rodez Aveyron basket (Srab) lors de ses matches à domicile.

Casting ouvert aux jeunes filles de 17 à 25 ans

«Le cheerleading colle à la culture américaine, explique Océane Da Cruz, qui entend développer l’association pour répondre aux sollicitations événementielles. À Rodez, le seul sport américain représenté est le basket. Voilà pourquoi nous avons souhaité débuter avec eux.» Et si le partenariat avec le Srab est déjà signé pour la saison à venir, reste aux deux amies à constituer leur équipe. Pour ce faire, elles organisent dimanche 24 avril à partir de 14 heures au Bowling du Rouergue (Onet-le-Château) un casting. 

Un casting ouvert aux jeunes filles de 17 à 25 ans (les mineures doivent être obligatoirement accompagnées). «Nous recherchons une dizaine de filles déjà sportives de préférence car il faut pouvoir suivre le rythme, reprend la présidente. Mais le plus important, c’est de trouver des filles motivées, prêtes à s’entraîner deux fois par semaine avec un match tous les quinze jours.»

Casser le cliché

Séduite par une équipe clermontoise de «cheerleaders» avec laquelle elle va se former, Océane Da Cruz entend casser «les clichés qui entourent ce sport». «Dans le cheerleading, les filles ne sont pas dénudées : elles dansent en baskets. Le plus important, c’est le spectacle, on espère scotcher les gens avec les chorégraphies», détaille le duo. Aussi, le casting sera exclusivement ouvert aux personnes souhaitant s’inscrire. «Pas besoin de venir pour se rincer les yeux, ce n’est pas du tout l’idée», concluent, amusées, les jeunes femmes.

Plus d’infos sur la page Facebook «Ruthen’s Cheerleader». Pas d’inscription préalable.

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