Le Club milite pour le maintien des emplois aidés

  • Une mobilisation qui peut se lire sur la façade du Club
    Une mobilisation qui peut se lire sur la façade du Club
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Centre Presse / Philippe Routhe

Le 18 octobre, c’est une façade noire qui ornait la devanture de la salle de concert Le Club. Là où habituellement Fred Joao et son équipe affichent le programme des concerts à venir, trônaient ces quelques mots : « Pour le maintien des emplois aidés ».

« Nous avons répondu favorablement à une mobilisation nationale lancée par le Collectif des associations citoyennes et relayée par le syndicat des musiques actuelles auquel on adhère », explique Fred Joao. Preuve une fois de plus que le Club n’est pas seulement une scène musicale. C’est aussi un théâtre d’initiative militante.

Mardi, le Club accueillait une formation sur le financement solidaire à l’initiative notamment de la Fédération des ateliers de musiques et danses traditionnelles et rassemblant bon nombre d’acteurs culturels du sud de la France.

« Puis, en matière de contrats aidés, on est concerné à plus d’un titre. Sans les contrats aidés, jamais le Club ne serait développé de la sorte. Sur cinq permanents que la structure compte désormais, quatre sont des emplois aidés transformés en CDI. Chez nous, ces emplois sont pérennisés », lance Fred Joao, qui souhaite donner un peu plus d’écho à cette « journée noire des assos ».

« Nous allons entre autre interpeller nos parlementaires sur le sujet, car ils sont en train de casser quelque chose d’important », complète Fred Joao.

D’ailleurs, le noir dominera la façade du Club encore quelques jours. Sachant que le 10 novembre, une nouvelle « journée noire » est programmée.

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